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RISTORI

RISTORI_Corse. Armorial Corse, 1892._France (1)
Réf. : COA98773

RISTORI

25.90TTC

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DESCRIPTION

RISTORI
Corse
France

- Ristori de la Riventosa
- Les Ristori sont pariculièrement connus en Corse depuis 1683 à Poggio-di-Venaco, puis à Pianello et Bastia vers 1730.

Armoiries:
" D’azur à un cerf contourné se désaltérant à une sources mouvante d'un rocher, au chef d'argent chargé de trois étoiles d'azur. "

Note:
- Barolomeo Ristori, cité en 1336, banquier toscan est sans doute le Ristori le plus ancien connu. (Sources : Dizionario storico dei banchieri italiani, C. Belloni, 1951)
- J.-B. Ristori, colonel, chevalier de Saint-Louis, présidant de l’administration municipale de Bastia en 1798.

Etymologie :
Ristori est un patronyme toscan et corse qui vient du pluriel filiatif de Ristoro, nom qui dérive de l'italien médiéval correspondant à "ristoro" (= réconfort). Ristorini est le patronyme qui ajoute une idée de petitesse.

Sources héraldiques :
- Armorial Corse par Colonna de Cesari Rocca, 1892.
- Nouvel Armorial Corse. Livre d'or de la noblesse, par Jean-Christophe Orticoni, 1992.
- Armorial de la Corse par François Demartini, 2000.


* Nom appartenant à l'Histoire de la Corse :

Le Général RISTORI (1672, 1767).
...
Ils se montrèrent Génois dans la guerre que la république eut à soutenir, en 1672, contre le duc de Savoie. Un corps de quinze cents hommes fut levé facilement dans l'ile. Le commandement en fut confié au général RISTORI, brave et habile officier, qui avait été précédemment au service des Vénitiens, et s'était distingué pendant la guerre de Candie. D'autres compagnies corses furent mises sous ses ordres, ainsi qu'une partie des milices génoises. L'armée piémontaise s'était divisée en deux corps ; l'un s'était porté sur Oneille, pour ravitailler
cette place ; l'autre s'était dirigé sur Zuccarello ; ils devaient se réunir vers Albenga. RISTORI vint se placer entre eux, empêcha leur jonction, les attaqua l'un après l'autre, et les détruisit presque entièrement. Il fut puissamment secondé dans cette brillante entreprise par Frediani, autre officier corse d'un grand mérite. Son nom fut inscrit parmi ceux des nobles génois.
...
Les Français n'ayant pas voulu se charger de garder le Maccinagio, les Génois l'avaient évacué : la possession de ce petit port facilita aux Corses la conquête de Caprara. Paoli ayant eu avis que cette île était gardée avec peu de soin, conçut le projet de s'en emparer. Il chargea de cette entreprise Murati, commandant d'Erbalonga, et RISTORI, commandant de Furiani, qui partirent du Maccinagio le 14 février 1767, avec deux cents hommes et deux pièces de canon. Plusieurs jeunes gens des principales familles du Cap-Corse et du Nebbio se joignirent à
l'expédition comme volontaires. Le débarquement s'effectua sans opposition, dans une petite anse nommée le Ceppo.

Sources bibliographiques :
- Recherches historiques et statistiques sur la Corse, par François-Guillaume Robiquet, 1835.
- Histoire illustrée de la Corse..., par Jean-Ange Galletti, 1863.


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