DESCRIPTION
ARLOD (d')
Genevois
Suisse
Armoiries :
" D'azur, à trois étoiles (5) d'or, rangées en chef, et une rose du même, posée en pointe. "
alias:
" D'azur, à la rose d'or, surmontées de trois étoiles du même. "
alias:
" D'azur, à la rose d'or, surm. de trois étoiles de même rangées en fasce. "
Sources:
- Armorial genevois, par John-Barthélémy-Gaïfre Galiffe, 1896.
Voici le texte avec les abréviations complétées :
Note historique et généalogique :
D'ARLOD
Armes :
"D'azur à la rose d'or surmontée de trois étoiles du même, rangées en fasce."
I. Pierre Maître - Pierre, autrement dit de Arlod, fut reçu Bourgeois de Genève en 1464.
Époux de Genette (nom à préciser), dont il eut :
1. Jean, qui suit.
2. Domaine, dont l'article suivra celui de ses frères.
3. Jean-Ami, du Conseil de la Commune en 1536.
4. Aimée, femme d'Aymé Charlet de Salanches.
5. Françoise, femme de Noble George Dentand.
II. Noble Jean d'Arlod, né en 1498 ou 1499, du Conseil de la Commune en 1535.
Époux en 1537 de Noble Françoise Bergier, dont il eut :
1. Étienne d'Arlod.
II. Noble Domaine d'Arlod, du Conseil de la Commune en 1535, syndic en 1540, 1541, 1545, 1549, 1553.
Époux de Noble Guigonne de Malbuisson, dont il eut :
1. Françoise, femme en 1548 de Pierre Quizard.
2. Jeanne, femme le 28 janvier 1554 de Noble Guille Chevalier.
3. Pierre, qui suit.
4. George, marié le 9 avril 1557 avec Judith Besson.
III. Noble Pierre d'Arlod, du Conseil de la Commune en 1555, testa le 4 octobre 1588.
Époux de Noble Marguerite de Châteauneuf, remariée avec Noble Jean Canal, conseiller; elle testa le 23 août 1619, laissant de son premier mari :
1. Michel, qui suit.
2. Paul, dont l'article suivra celui de son frère.
3. Judith, femme de Noble Jacques de la Forest, de Kardon Pitigny.
4. Sara, femme 1) de Noble Jean Aubert ; 2) de Marc Essautier ; 3) de Noble Pierre Châlons l'aîné.
5. Jeanne, femme de Maître Jean Cléjat, notaire.
6. Marie, femme 1) de Maître Bernard de Domo, notaire ; 2) de Louis de la Corbière.
7. Marguerite, femme 1) de Pierre Tacon ; 2 et 3) de deux autres catholiques.
8. Françoise, femme de Maître Pierre Vincent.
9. Susanne.
IV. Noble Michel d'Arlod, du Conseil de la Commune en 1590.
Époux de Étienna Favre, dont il eut :
1. Louis d'Arlod, qui testa en 1624, marié avec Pernette Voisine.
IV. Noble Paul d'Arlod, avantagé de 200 florins par le testament de son père.
Époux de Noble Pauline de Faucon, dont il eut :
1. Noble Pierre d'Arlod, marié avec Susanne d'Acquino, veuve en 1650.
2. Jeanne, femme en 1630 de Jean d'Estallaz.
Sources :
Notice généalogique sur les familles genevoises, par J.-A. Galiffe, C.G., 1829.
Références héraldiques :
- Le Blason. Dictionnaire et Remarques, par le Cte Amédée de Foras, 1883.
- Armorial général d’Europe, par J.B. Rietstap (Gouda, 1861).
- Armorial d'Europe par J.B. Rietstap (Gouda, 1884, Berlin, 1934) (Gouda, 1887, Berlin 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap, illustré par Victor et Henri Rolland (1903-1926). Colorisé par Lionel Sandoz (1993-2002).
- Le Grand Armorial de France, par Jougla de Morénas 1935-1943, de Warren, Frantzen 1960.
Note historique :
- Bien que les domaines des comtes de Genève ne correspondaient pas à l'étendue primitive du pagus Genevensis, ils en comprenaient cependant une partie considérable. La nomenclature des mandements ou châtellenies que l'on y trouvait au XIIᵉ siècle en donne une idée claire : Annecy, Thônes, La Roche, Cruseilles, Rumilly, Alby, Duing, Graisy, Cessens, Chaumont, Ternier, Clermont, Mornay, Hauteville, Châtel-en-Semine, La Bâtie de la Balme, Gruffy, Cusy, Ballaison, Gaillard, Charosse, Corbières et Arlod (le château d'Arlod était situé près de la perte du Rhône, sur la rive droite de ce fleuve).
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Au milieu du vaste amphithéâtre créé par l'abaissement concentrique des montagnes du Salève, du Sion, du Vuache, de Crédoz et du Jura, qui enserrent l'extrémité méridionale du Léman, les comtes de Genève comptaient parmi leurs vassaux des figures illustres. Parmi eux, en deçà du Rhône, se trouvaient les seigneurs de Ternier, de Viry, de Compesières, de Confignon, de Châtillon, de Chenex, de Bardonnex, de Lancy, du Bois, de Rougemont et d'Arcine. Au-delà du Rhône, on trouvait les seigneurs d'Arlod, de Marval, de Sacconex, de Ferney, de Livron, ainsi que d'autres jusqu'aux confins du pays de Gex, à Divonne.
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Je viens de mentionner Arlod : les comtes de Genève y possédaient, sur la rive droite du Rhône, non loin du détroit où le fleuve disparaît sous les rochers, une forteresse célèbre pour les incessantes querelles dont elle fut l'objet : je veux parler du château d'Arlod. Avec celui de Ballon, situé du même côté mais un peu plus au nord, au débouché de la vallée de Chésery, ces deux châteaux défendaient cette ligne stratégique, protégeant l'entrée du Genevois. Malheureusement, les seigneurs de Gex, bien qu'issus des comtes de Genève, s'alliaient souvent avec les ennemis de ces princes. Ils étaient propriétaires du fameux château de la Cluse de Gex (aujourd'hui le fort de l'Écluse), d'où ils pouvaient plus aisément contrôler les passages, réduisant ainsi l'importance des deux autres forteresses.
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Près du château d'Arlod, une famille très noble, dont l'origine remontait, dit-on, aux temps des rois de Bourgogne, portait le nom d'Arlod et possédait une maison forte, appelée la maison-forte d'Arlod. En raison de celle-ci, elle se reconnaissait vassale des comtes de Genève. Cependant, les comtes de Savoie, soutenant que ce fief relevait de leur suzeraineté, les seigneurs d'Arlod consentirent, après quelques discussions, à leur en céder la consignation le 10 octobre 1287 (Index des fiefs, voir Arlod). Le 23 février 1277, Guillaume d'Arlod déclara être homme lige du comte de Genève pour toutes ses possessions à Arlod. En 1281, Guillaume et Mermet d'Arlod rendirent hommage au comte de Genève pour le fief d'Arlod.
Il semble que, dès le milieu du XIIIe siècle, les seigneurs d'Arlod se soient divisés en plusieurs branches : on comptait, si je ne me trompe, les Arlod proprement dits, ou Arlod d'Arlod ; les Arlod de Mons, maîtres du château de Mons, près de Clermont en Albanais ; les Arlod d'Hermance, ceux de Lullier, ceux de la Roche, et enfin ceux de Servette en Bugey, dont la généalogie nous a été transmise par Guichenon dans son histoire de cette région.
Sources :
- Des origines féodales dans les Alpes occidentales, par L. Ménabréa,1863.
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