DESCRIPTION
WARNERY, WARNEY, VARNERY, VUARNEY.
Vaud
Suisse
Famille vaudoise originaire d’Orbe, ou elle est citée dès 1413.
Armoiries:
" D'or, à un châtaignier de sinople, posé sur un tertre au naturel, au chef d'azur, chargé de trois étoiles (5) d'or. "
- Cimier: trois plumes d'autruche, d'azur, d'argent et d'or. - Lambrequin: d'or et d'azur.
- Tenants: deux sauvages de carnation, ceints et couronnés de lierre, armés de massues.
- Devise: AD SIDERA TOLLAR.
alias:
" D’argent à un arbre de sinople au chef d’azur chargé de trois étoiles d’or. "
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Note:
- I. Pierre Warnery, décédé en 1550, prêtre 1491, maître des innocents à la cathédrale de Lausanne 1519, curé d’Orsonnens et de Bavois, chanoine de Lausanne 1533, combattit la Réforme à Orbe et se retira à Fribourg où il mourut le 14 août 1550.
- II. Jacquet W., abbé de l’abbaye du Lac de Joux 1513-1519.
- III. François W., décédé en 1562, châtelain d'Orbe, défenseur des Réformés.
- IV. Pierre W., conseiller à Morges, auteur d’un recueil des droits de cette ville.
- V. Charles-Emmanuel W., 1720-1786, servit en Piémont, Autriche et Russie, fut colonel d’un régiment prussien de cavalerie, puis général-major au service de Pologne 1766, devint seigneur de Langenhof et Taschenberg en Silésie.
Auteur de : Remarques sur plusieurs auteurs anciens et modernes ; Remarques sur César et autres auteurs militaires ; Remarques sur la cavalerie ; Étude sur la campagne de Frédéric II.
- VI. Pierre W., décédé en 1658. assesseur baillival à Morges et seigneur de Cottens ...
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- D’autres membres de la famille ont fondé au XIXe s. des industries prospères à Paris, Tenay et Beaucourt (France).
- Une branche de la famille, fixée à Moudon, a possédé les seigneuries de Mezery et de Ballaigues.
- Louis Warnery : Etudes sur la généalogie Warney et Warnery, Belfort, 1929.
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Note additionnel:
WARNERY, WARNEY.
- Famille paraissant à Orbe à la fin du XIVe siècle, dont la filiation remonte à Thiven (Etienne) Vuarney, cité dès 1480, membre du conseil et plusieurs fois gouverneur d’Orbe.
- De ses petits-fils descendent les deux branches de la famille, celle des WARNEY d’Yverdon, éteinte au début du XIXe siècle, et celle des WARNERY de Morges, existant actuellement à Morges et en France.
- Une branche établie en Silésie y possédait les seigneuries de Langenhof, Taschenberg, Wischengrade et Giesdorf ; elle portait la particule et s’est éteinte vers 185o.
- Les Warney d’Yverdon ont possédé le fief de Bachiez près de Treycovagnes, et un rameau de Moudon, les seigneuries de Mézery et Ballaigues.
- Les Warnery de Morges ont eu pendant deux générations la coseigneurie de Cottens à la suite du mariage, en 1643, de Pierre Warnery avec Pernette Crinsoz de Cottens.
- Les armoiries primitives sont :
" De gueules au W d’or accompagné en chef d’une étoile d’argent entre deux roses du même, et en pointe d’un mont de trois couteaux de sinople. "
- Armorial Loys 1650, " Mont de sable " (?) ; Gén. Olivier (Goumoens) 1731.
A ce blason ont succédé plusieurs autres, montrant tous des arbres, le plus souvent des sapins (Vuarne est le nom romand du sapin blanc).
Autres armoiries :
" De. . . à l’arbre feuillu arraché, accosté d’un croissant et d’une étoile " (notes de Ropraz vers 1720, « Vuarnay ». Emaux inconnus).
" De... au chevron d’or accompagné de trois sapins arrachés de... : armes de « Sam. Louis Warney, établi diacre à Grandson 1699 », MS Olivier 1713 ;
Gén. Olivier (Warnay) vers 1730, MS à Saint-Cierges,
" cimier: un bras armé tenant une épée. "
" D’argent à trois sapins de sinople mouvant de trois monts du même : armes de « Jean Louis Warnay ministre 1695 ». MS Olivier, Classe de Grandson et d’Orbe 1713 (c’est probablement Samuel-Louis) ; Gén. Olivier (Warnay) vers 1730, MS à Saint-Cierges.
" De. . . au sapin sur un mont de trois couteaux : Gén. Olivier (Combe) vers 1730, MS à Saint-Cierges ; portrait de dame, XVIII siècle, château de La Sarra. Emaux inconnus.
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Le blason le plus usité est :
" D’or au sapin de sinople mouvant d’une terrasse du même, au chef d’azur chargé de trois étoiles d’argent, la terrasse est parfois minuscule "
(découpage en bois dans le fronton de la maison Warnery à Saint-Prex, vers 1680; Gén. Olivier (Warnery) 1730).
" les étoiles d’or ", (Wuarnery d’Orbe, Morges et Yverdon »; Gén. Olivier (Carrard) 1731, branche d’Orbe ; Gén. Olivier (Warnay).
- Tenants : deux sauvages (vers 1730, MS à Saint-Cierges).
Cachet du XVIIIe siècle :
- Tenants : Deux sauvages armés de massues.
- Devise: AD SIDERA TOLLAR.
(Gén. Bourgeois, XVIIIe siècle), « Vuarnay d’Orbe », ACV;
Cachet en argent du début du XVIIIe siècle ;
- Tenants : Deux sauvages armés de massues.
- Cimier : une fleur de lis surmontée d’une couronne,
Communication de M. F. Junod, à Lausanne : cachet du XVIIIe siècle :
" Arbre feuillé ",
- Cimier : trois plumes d’autruche,
- Tenants : deux sauvages.
Cachet du XVIIIe siècle:
" l’arbre sur un mont de trois coupeaux "
- Tenants : Deux sauvages armés de massues.
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Sources héraldiques:
- Armorial d'Europe par J.B.Rietstap (Gouda, 1884, Berlin, 1934) (Gouda, 1887, Berlin 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap illustré par Victor et Henri Rolland (1903-1926). Colorisé par Lionel Sandoz (1993-2002).
- Dictionnaire Historique et Biographique de la Suisse - Victor Attinger Marcel Godet et Henri Türler , Neuchâtel, 1921-1934.
- Armorial Vaudois par D. L. Galbreath, 1934-1936, Baugy sur Clarens.
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Généralités:
Warnery ! Que dire sur Warnery ?
« Au temps qui détruit tout, l'homme répond par l'image » (Michel Tournier)
« Warnery est un nom qui s’accompagne d’un blason » ( , )
Sont-ils tous descendants d’un ancêtre commun qui s’appelait Warnery.
L’origine du nom de famille Warnery n’est pas une personnification du hasard.
A la vérité, les Warnery ont, eux aussi, écrit l’histoire, à l’ombre de grands personnages ; et les armoiries Warnery ne suffisent pas à expliquer les raisons de votre curiosité.
Toutes images « Warnery », dans l’écoulement du temps, symbolisent la permanence des Warnery dans l’Histoire.
Le sceau des Warnery scelle ainsi, la charte de la position « mortel immortel » de cette famille ?...
Héraldique Warnery.
Un désastreux préjugé hérité de la Révolution, laissa penser que les armoiries étaient l’apanage de la noblesse.
Les nobles ne furent pas les seuls à posséder leurs blasons.
Les Etats, les villes, les provinces, les corporations, les ecclésiastiques, les laïques, les roturiers, etc. eurent leurs armoiries.
De nos jours, toute personne qui le désire, peut porter et arborer un blason.
Trop souvent, l’héraldique est considérée comme une discipline dominée soit par des prétentions nobiliaires, soit par des préoccupations symboliques ou ésotériques, soit par l’effet « bling bling ».
En fait, le blason permet d’identifier une famille, une personne ; en outre de donner un « état civil » à de nombreux objets : œuvre d’art, antiquités, vaisselles, livres, etc., tout en les datant.
Warnery « Droit d’images ».
Chacun peut découvrir que son nom a laissé un « droit d’images » qui nous vient de l’Antiquité.
On nommait ainsi, en droit romain, le privilège possédé, à l’origine, par les patriciens seuls d’exposer, sous l’atrium de leur maison, leur propre image et celles de leurs ancêtres.
Dans certains cas, on brisait les images de ses ancêtres et on les jetait à terre pour les fouler aux pieds.
C’est ce que l’on fit plus tard pour les armoiries des nobles pendant la Révolution Française.
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