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CLICQUET

CLICQUET_Artois. Anobli en 1473._France (2)

CLICQUET

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DESCRIPTION

CLICQUET
Artois, Comté de Flandre.
Pays-Bas bourguignons.
Flandre française.
France

Armoiries:
" De gueules, à trois clés des moines, d'argent. "

Sources:
- Archives locales (comme les rôles des impôts ou les registres seigneuriaux).
- Souvenirs de la Flandre-Wallonne: recherches historiques et … par la Société d'agriculture, des sciences et arts de Douai, 1867.

GÉNÉALOGIE DE LA FAMILLE CLICQUET
- La famille CLICQUET, dont nous donnons ici une généalogie établie sur titres, remonte à Vincent CLICQUET, natif d'Auby, archer du duc de Bourgogne Philippe le Bon, anobli en mai 1473. Vincent fut admis à la bourgeoisie de Douai le 7 novembre 1470, et ses descendants s'y établirent, formant diverses branches qui se répandirent dans les environs. Une seule d'entre elles conserva la noblesse, fournissant un chef du magistrat et plusieurs échevins à la ville de Douai, où elle s'éteignit au milieu du siècle dernier. Quant aux autres branches, elles perdirent la noblesse, soit par dérogeance, soit en raison de revers de fortune ou d'un grand nombre d'enfants dans certaines générations, changeant ainsi totalement leur situation. Ces dernières branches revinrent à la bourgeoisie, où elles occupèrent diverses positions et se poursuivirent jusqu'à nos jours à Waziers et à Douai.
- Nous ne pouvons parler de cette famille sans mentionner en passant une vieille tradition qui prétend qu'elle aurait une origine commune avec la famille de Saint-Druon. M. de la Verdure rapporte cette prétention dans ses manuscrits, où il dit que Saint-Druon, protecteur des bergers, s'appelait CLICQUET et était noble. Il fait ensuite cette réflexion singulière : « Être saint par la voix du peuple valait bien d'être secrétaire du roi, maison et couronne de France. »
- Cette famille, qui avait probablement occupé une grande position, était tellement déchue à Harnes et à Loison qu'on disait dans ces endroits en parlant d'elle : « Les CLICQUET n'ont plus de son. »
- M. Désiré CLICQUET possède un tableau généalogique accompagné d'un petit placard explicatif : in-4° de 8 pages, imprimé chez Derbaix, rue des Écoles, Compas-d'Or. Nous pensons que cette généalogie a été dressée dans le but de revendiquer la succession d'un CLICQUET, qui habitait Amsterdam, où il avait fait une très grande fortune. Ses parents de Douai se rendirent même, dit-on, à son domicile et y furent très bien accueillis ; mais il mourut à la fin du siècle dernier, laissant son immense fortune à des neveux de sa femme, oubliant ainsi les membres de sa propre famille à qui il avait fait de belles promesses. Nous devons préciser que, malgré nos recherches, nous n'avons pas pu déterminer de quelle branche descendait ce CLICQUET hollandais.
- Nous prions Messieurs Losserand, Désiré CLICQUET et Arthur Bommart de recevoir nos remerciements pour l'amabilité avec laquelle ils ont mis à notre disposition tous les documents qu'ils possédaient sur cette famille.

(1) M. Losserand, propriétaire à Douai, possède la copie certifiée d'une généalogie établie le 7 mai 1697 par Joseph Vanderleenne, seigneur de Lodelinsart, premier roi d'armes dit Toison d'Or, et Jean-Baptiste de Grez, écuyer, seigneur de Linckeabeke, roi et héraut d'armes de Sa Majesté pour le pays et comté de Hainaut. Cette généalogie, dans laquelle on désigne comme père de Vincent, Adrien CLICQUET, fils de Jean, marié à Isabeau de Schelles, fut réalisée à la demande de Marguerite Dorothée de Malapert, veuve de Jean-Baptiste CLICQUET, écuyer, seigneur de Cayembourg, et ne mentionne que la branche noble.

GÉNÉALOGIE DE LA FAMILLE CLICQUET ORIGINAIRE D'AUBY ÉTABLIE EN 1470 A DOUAI.
Armes : " De gueules à 3 clefs de moines d'argent. "
I. Vincent CLICQUET (1), né à Auby, archer du corps de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, fut admis à la bourgeoisie de Douai le 7 novembre 1470 et anobli en mai 1473 moyennant une somme de 36 francs de 16 patars. Le document stipule que cet anoblissement lui fut accordé pour ses vertus, ses bonnes mœurs et les services rendus en tant qu'archer ; il résidait à Douai et était issu d'une bonne et notable lignée (1). Il épousa Martine Villette, dont il eut quatre enfants :
1º Lucas, qui suit.
2º Henri, qui forme la 1ère branche.
3º Robinet, né en 1462.
4º Marguerite CLICQUET, qui fit son testament en 1538, après avoir épousé : 1º Jean de la Mairie, 2º Antoine Delotz. Le contrat de mariage de sa fille Françoise Delotz, daté du 7 janvier 1531, mentionne qu'elle avait pour oncle Henri CLICQUET.
II. Lucas CLICQUET, né à Douai en 1458, fut reçu bourgeois de cette ville le 29 avril 1489. Il avait épousé Antoinette Caillet, native de Dechy, fille de Colart. De cette union naquit Jean, qui suit.
III. Jean CLICQUET, né en 1487, marié à N..., eut deux enfants :
1º Étienne CLICQUET, marié à N..., dont Anne CLICQUET, mariée à Jean Duquermez.
2º Jacques CLICQUET, qui suit.
IV. Jacques CLICQUET, admis à la bourgeoisie de Lille en 1561, épousa Jeanne Lotiger, dont il eut deux enfants.
etc...

(Souvenirs de la Flandre-Wallonne: recherches historiques et … par la Société d'agriculture, des sciences et arts de Douai, 1867.)



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