DESCRIPTION
ROSEN
Alsace
France
- ROSEN DE GROSS-ROOP & DE KLEIN-ROOP
Armoiries :
" D'or à trois roses de gueules boutonnées du champ et posées 2 et 1, l'écu timbré d'un casque de tournoi, couronné d'or et orné de lambrequins de gueules et d'or. "
- Cimier : un panache de plumes de paon, soutenu par deux belettes d'argent.
- Supports : deux belettes d'argent.
Blasonné d'après les armes sculptées sur les tombeaux de la famille de Rosen, à Dettwiller ( Bas- Rhin ).
Les branches de la ligne de "Klein-Roop", encore florissantes en Russie, timbrent leurs armes d'un deuxième casque portant comme cimier un dextrochère armé et les entourent d'un manteau de gueules fourré d'hermine.
La branche de "Hoch-Rosen", en Prusse, qui est tout à fait étrangère à l'Alsace, pose son écusson sur un manteau de gueules timbré d'une couronne, tantôt de baron, tantôt de marquis.
Note historique et biographique :
La maison de Roses, qui, au dix- septième et au dix -huitième siècle, a conquis une place importante dans la noblesse alsacienne, est, encore aujourd'hui, l'une de celles qui comptent dans toute l'Europe centrale et septentrionale les plus nombreux rejetons : on la trouve représentée par une vingtaine de branches ou de rameaux, en Prusse, en Livonie, en Russie, en Danemark, en Suède, etc.
Nous ne pourrons nous occuper ici avec quelque détail que de la ligne dont l'une des branches a été fixée en Alsace, nous bornant pour les autres à des indications tout à fait sommaires; mais nous publions d'autant plus volontiers la substance des renseignements qui ont été extraits, spécialement pour l'Alsace noble, des archives de la maison, qu'ils rectifient les données généralement accueillies dans les ouvrages généalogiques, notamment par le Freiherrliches Taschenbuch de Gotha, et une partie de celles que nous avons publiées nous-même, d'après
un manuscrit du siècle dernier, dans notre "Notice sur la famille de Rosen".
L'origine de la famille de Rosen, comme celles de la plupart des maisons d'ancienne noblesse, est plus légendaire qu'historiquement établie.
Si l'on en croit la tradition, le duc Czech, qui, au milieu du cinquième siècle, quitta le pays des Carvates ou Croates pour aller occuper celui des Marcomans (aujourd'hui la Bohême), avait parmi ses compagnons un noble romain, nommé Rosino. Ce Rosino serait l'auteur de la Gent Rosinienne, qui s'étendit en Bohème et dans tous les pays environnants, et donna naissance à un grand nombre de familles connues : les Rosen, les Rosenberg, les Lippe, les Saldern, les Clève, les Altena, les Schleinitz, etc., qui ont toutes gardé jusqu'à ce jour, dans leurs armoiries, un emblème commun : la rose des Rosiniens.
Parmi les branches issues de la Gent Rosinienne, on trouve, vers la fin du huitième siècle, au nord-est de la Bohême, les dynastes et comtes de Libicz, ainsi nommés d'après leur forteresse de Libice, fondée, au confluent de l'Elbe et de la Czidlina, par Libescha, épouse du duc Przemysl.
SVATOSLAV, comte de Libicz, était l'un des cinq voïvodes qui conduisirent, en 872, l'armée bohême contre le roi d'Allemagne, Louis le Germanique. Son fils, SVATOSLAV II, accrut ses possessions au point de se trouver, à un moment donné, maître des deux cinquièmes de la Bohême. De son mariage avec une seur du roi Henri l'Oiseleur, naquit, vers l'an 900, JOACHIM -SLAVNIK, qui épousa Strezislava, fille aînée de Boleslav jer, duc de Bohême, et en eut sept fils : l'aîné, Woytech, fut baptisé sous le nom d'Adalbert, devint évêque de Prague, puis
de Gnesen, et est connu comme l'apôtre des Prussiens : il subit le martyre le 23 avril 997.
...
L'Alsace noble, suivi de : Le Livre d'Or du Patriciat ... tome III, par Ernest Lehr, 1870.
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