LAUTREC DE VIEUSSAN

DESCRIPTION

LAUTREC DE VIEUSSAN
Languedoc
France

Armoiries :
" Écartelé: aux 1 et 4, d'azur, à une balance d'argent; aux 2 et 3, d'argent, à une épée de gueules. "

Sources héraldiques :
- Armorial général d’Europe, par J.B. Rietstap (Gouda, 1861).
- Armorial d'Europe par J.B. Rietstap (Gouda, 1884, Berlin, 1934) (Gouda, 1887, Berlin 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap, illustré par Victor et Henri Rolland (1903-1926). Colorisé par Lionel Sandoz (1993-2002).

Note historique biographique et généalogique :
- Pierre de Lautrec, Sgr de Vieussan, la Treille, épouse le 9 juin 1576 Marguerite de Cortès, dont il eut:
- Jean de Lautrec, Sgr de Vieussan, épouse le 30 déc.1615 Valence de Villebrun, dont il eut :
- Pierre de Lautrec, bailli royal et Sgr de Vieussan, Tilrassac, la Treille, épouse le 25 avril 1663 Jeanne de Guibert, dont il eut.: ...etc.
- Extrait du contrat de mariage de M. Pierre de Lautrec, lieutenant et magistrat en la judicature du lieu de
Vieussan ou Vieussant, fils légitime et naturel du sieur Jean de Lautrec, écuyer, et de demoiselle Valance de Villebrun, avec demoiselle Jeanne de Guibert, fille légitime et naturelle de feu
- Jacques-François Guibert, bailli et magistrat de Causse et Vairan, et de demoiselle Marquise de Louis, du 25 avril 1663;
(Armorial de la Noblesse de Languedoc, Généralité de Montpellier, tome. 2, par Louis de La Roque, 1860.)
- Pierre de Lautrec, dénombra, devant les trésoriers généraux de France, le 16 juin 1722, les fiefs qu'il possédait près de Vieussan. (Nobiliaire toulousain, vol. I, par Alphonse Brémond, 1863).

Noblesse avant 1789 :
LAUTREC DE VIEUSSAN.
- Armes: Ecartelé aux 4 et 4 d'azur à la balance d'argent; aux 2 et 3 d'argent à l'épée de gueules en pal. "
Ces armoiries semblent faire allusion aux fonctions de bailli et juge exercées par plusieurs membres de la famille de Lautrec.
Depuis qu'ils ont prétendu se rattacher aux Toulouse-Lautrec, les Lautrec de Vieussan ont d'abord posé l'écu de Toulouse sur celui que nous venons de décrire, puis ils ont supprimé ce dernier et porte : Ecartelé aux 4 et 4 de gueules à la croix vidée, cléchée et pommetée d'or, qui est de Toulouse ; aux 2 et 3 de gueules au lion d'or, qui est de Lautrec.
En 1719, 1743 et 1755, Jean-Pierre de Lautrec, avocat du roi au sénéchal et siège présidial de Béziers, fut poursuivi pour avoir à payer le droit de franc-fief; il fut déclaré exempt de
ce droit, en vertu de sa qualité de noble, la première fois par M. de Bernage, intendant de Languedoc, la seconde fois par la Cour des comptes, aides et finances de Montpellier,
la troisième fois parM. le Nain intendant de Languedoc. Nous ne connaissons que l'ordonnance de ce dernier magistrat, dans laquelle les deux précédentes ordonnances sont simplement mentionnées. La requête adressée à M. le Nain énumère une série de documents qui établiraient la jonction de la famille du requérant avec la branche des seigneurs de Saint-Germier de la maison de Toulouse-Lautrec . L'ordonnance de l'intendant semble n'avoir pas admis cette jonction puisqu'elle ne vise pas les actes qui devraient la prouver et qu'elle se borne à établirla filiation depuis Pierre de Lautrec, fils de Jean de Lautrec marié en 1575 à Marguerite de Courtes ou de Cortes. Le contrat de mariage de Jean de Lautrec en date du 10 février 1539, dans lequel, d'après la requête, Jean de Lautrec serait dit fils d'Antoine et petit-fils de Corbeyran de Lautrec, seigneur de Saint-Germier et d'Elisabeth de Combes a été passé sous silence par l'intendant, peut-être parce qu'il n'a pas paru assez authentique. La noblesse du suppliant semble d'ailleurs avoir été suffisam-ment prouvée par les qualifications données dans les actes à ses ascendants depuis 1575.
Il est dit dans l'ordonnance de M. le Nain que l'ordonnance de M. de Bernage vise un jugement de maintenue de noblesse rendu par M. de Bezons, intendant de Languedoc, le 20 septembre 1669 Ce jugement concerne les Toulouse-Lautrec de Saint-Germier et n'apporte aucune preuve en faveur des prétentions des Lautrec de Vieussan .
- Si l'on rapproche de ce qui précède les observations suivantes : 1º qu'Antoine de Toulouse-Lautrec de Saint-Germier, fils de Corbeiran de Toulouse-Lautrec, n'eut d'après les généalogies de sa maison aucun fils du nom de Jean ; 2° que les Lautrec de Vieussan n'ont jamais porté le nom de Toulouse ; 3° qu'ils ont porté des armes tout à fait différentes ; 4° qu'ils n'ont pas été maintenus dans leur noblesse à l'époque de la grande recherche et alors que diverses branches de la maison de Toulouse-Lautrec étaient maintenues dans diverses provinces ;
5º que la revendication d'une origine commune avec cette dernière maison ne s'est produite qu'assez tard ; on concluera que la jonction des Lautrec de Vieussan et des Toulouse-Lautrec
de Saint-Germier ne saurait être admise jusqu'à preuve nouvelle.
* Services : Un bailli royal des lieux de Causses et Vairan, des avocats du roi au sénéchal et siège présidial de Béziers, un capitaine d'infanterie, chevalier de Saint-Louis
* Principales alliances: Lavit, Cortes ou Courtes, Villebrun, Guibert, Foulquier, Mazel, Moyria, Carrion, Barelli.
Terres non titrées : Vieussan, la Treille, Tarassac.
(Bulletin de la Société héraldique et genéalogique de France, vol.3, 1882.)

Toponymie:
VIEUSSAN, Hérault, Ar. Saint-Pons, Con Olargues. 919 h. (Dictionnaire des postes de l'empire, par la direction générale des postes, 1859.)
VIEUSSAN, vg. de Fr., Hérault, arr. et poste de St.-Pons, cant. d'Olargues; 850 hab. (Dictionnaire Général de Géographie Universelle Ancienne Et Moderne, Historique, Politique Littéraire et Commerciale. Tome 4, 1841)

Etymologie:
VIEUSSAN (Bas-latin : Vieussanum, Vinsa- num, Vincianum), n . de lieu. Vieussan (Hérault). (Lou tresor dóu felibrige ou dictionnaire Provençal-Français ...Vol.2, par Frédéric Mistral, 1886.)

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