DESCRIPTION
ROTHSCHILD
Francfort-sur-le-Main
Allemagne
Le patronyme Rothschild fut adopté dans les années 1570 par leur ancêtre Isaac Elchanan, qui emprunta son nom de famille à la petite maison étroite qu'il occupait avec sa famille dans la Judengasse (ruelle des Juifs) de Francfort-sur-le-Main en Allemagne.
Cette patronymisation est une pratique courante à cette époque dans la communauté juive dont les membres, faute de véritable état-civil, font de leur adresse, du blason ou de l'enseigne qui décore leur demeure leur nom de famille. Le nom Zum roten Schild, c'est-à-dire en français : « Au panneau rouge », ou encore « Bouclier rouge », donne ainsi naissance à un nouveau patronyme : « Rothschild ».
* Armoiries 1817.
" Parti: au 1, d'azur, trois barres ondées d'or; au 2, de gueules, à une clé d'argent, posée en pal. "
- Cimier: deux clés d'argent, passées en sautoir, brochant sur une colonne d'or, sommée de trois plumes de paon au naturel, le tout entre un vol de sable ou d'argent et de gueules.
- Lambrequin: à dextre d'argent et de gueules, à senestre d'or et d'azur.
* Armoiries au titre de Baron en 1822.
" Écartelé: au 1, d'or, au lieu de la demi-aigle de sable mouvant du parti, lisez: à l'aigle de sable lampassée de gueules; aux 2 et 3, d'azur, à un bras de carnation mouvant des flancs de l'écu, (supprimez: du parti) tenant cinq flèches d'argent les pointes en bas; au 4, d'or, au lion de gueules, sur le tout: de gueules, à une rondache tournée à droite ayant un nombril au centre. "
Note historique et biographique :
Rothschild.
Mayer Amschel Rothschild né en 1743, fondateur de la banque de renommée mondiale, et ses frères : Salomon Mayer, Karl et Jacob zu Frankfurt a/M. , furent élevés à la noblesse autrichienne le 25 mai 1817 et reçurent le titre de baron autrichien à Vienne le 29 septembre 1822, et chacun des frères reçut un diplôme spécial à son nom. Riche riche dans de nombreux pays, la famille possède également un château avec de beaux jardins à Hemsbach, Amt Weinheim.
Armoiries (1817) : écartelées par G. et B. I.a. IV. nu, naturel. Bras avec 4 flèches en bois, pointes et empennées, dans le poing, appuyées contre le bord extérieur.
Bijou : couronné d'un #aigle grandissant.
Couvertures : droite #g., gauche b. s.
Baron Armoiries (1822) : par G. et B. au carré de r. Bouclier central, à l'intérieur d'un bouclier rond avec moyeu.
I. Adler. I. et III. bras nu, comme dans les armoiries familiales, mais avec cinq flèches. IV. naturel (r.)
Lion.
Bijoux : trois casques couronnés. I.g. Étoile entre deux cornes, à droite #g. , à gauche g. #. II. un aigle debout. III. 3 plumes d'autruche b. s.b.
Couvertures I. r. Article II.#g. III. b. s.
Porte-affiche : droite g. Lion, à gauche voir licorne.
Devise : Concordia, integritas, industria.
(Badisches Lexic. p. 542. Heyer contre Rosenf. etc.)
Sources :
- Livre des armes de la monarchie autrichienne, tome XV, par J.A. Tyroff, 1831 et 1847, à Nuremberg.
- Le grand livre d'armes général de Siebmacher dans une nouvelle édition entièrement organisée et richement augmentée avec des explications héraldiques et historico-généalogiques.
La noblesse à Baden : accompagné d'une annexe contenant les relevés de classe de la maison princière de Fürstenberg. 2.6, 1878.
Le Livre des armoiries de la monarchie autrichienne est une collection d'armoiries de la monarchie autrichienne. Le livre des armoiries a été publié entre 1831 et 1847 par Johann Andreas Tyroff à Nuremberg.
Le livre complet des armoiries se compose de 22 volumes avec 400 plaques de cuivre de la monarchie autrichienne (1831-1855) et de 13 volumes de toutes les maisons princières et comtales de la monarchie autrichienne (1852-1865). Il a été publié à Nuremberg par J. A. Tyroff (1801-1872), descendant de la famille de graveurs et d'éditeurs Tyroff. Les Tyroff étaient liés à la Siebmacher Wappenwerke non seulement par le biais de leurs affaires, mais aussi par des liens familiaux. Ils se séparèrent en 1791 et les Tyroff publièrent leur propre série de « Livres sur les armoiries de Tyroff » jusqu'au 19e siècle. Contrairement aux armoiries de Siebmacher, ils structurent leurs collections d'armoiries en fonction du paysage. De plus, ils présentaient moins d'armoiries par page et montraient des armoiries particulièrement belles et importantes sur une page entière. Les armoiries ont été représentées par hachures ; l'inconvénient est qu'aucune information généalogique ne figure dans le livre des armoiries Tyroff de la monarchie autrichienne.
Dans son rapport préliminaire au volume 1 de février 1831, J. A. Tyroff écrit :
« Encouragé par l’accueil favorable qu’avaient trouvé tant le « Livre héraldique du royaume de Bavière » que celui de la « Monarchie prussienne », j’ai décidé (…) d’oser publier un ouvrage similaire pour les États impériaux autrichiens. - Cet ouvrage est destiné à contenir les armoiries de toutes les maisons princières, comtales, baronnies et aristocratiques élevées aux XVIIIe et XIXe siècles, ainsi que des familles préexistantes, actuellement encore florissantes, et désormais un volume de le même sera livré chaque année. – (…) jusqu'à ce que le volume actuel, qui contient 1 blason ducal, 56 blasons princiers et 43 comtes, par ordre alphabétique strict, puisse paraître. Tous les efforts ont été déployés pour livrer les armoiries correctement et avec autant de précision héraldique que possible.
– JA Tyroff.
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