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de BOURQUENEY

de BOURQUENEY_Comtes de Bourqueney_France (2)

DE BOURQUENEY

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DESCRIPTION

de BOURQUENEY (Ctes.)
Franche-Comté, Maine, Ile-de-France.
France

- Comte de Bourqueney, titre nouveau créer par Napoléon III, IIeme Empire (Armorial Historique de Lorraine).
- M. François -Adolphe comte de Bourqueney, qui avait été créé comte par l'empereur Napoléon III, en 1859, avait épousé en 1845, Alix-Charlotte Le Clerc de Juigné, fille d'Antoine-Eléonor-Victor, comte de Juigné, ancien préfet sous la Restauration, et de Nathalie de Grimoard-Beauvoir deu Roure de Beaumont-Brison.

- Famille originaire de Franche-Comté, où elle possède, depuis 200 ans, la terre du Grand-Crosay, près Clerval.
M. le comte de Bourqueney, sénateur, a épousé Mlle de Juigné, dont il a deux fils M. le baron de Bourqueney est receveur général des finances, au Mans ; il a épousé Mlle Lafitte, fille du député de la Seine-Inférieure, sous la Restauration ; il en a un fils, secrétaire d'ambassade, et trois filles, dont est Mme la comtesse de Saint-Guilhem.

Armoiries:
" De gueules, à quatre bandes d'argent. "
- Cimier: une aigle issante de sable, colletée d'une couronne renversée de sinople.
- Supports: deux chevaux, au naturel.

Sources:
- Essai sur l'armorial de l'ancien diocèse du Mans, par Armand de Maude, 1865.
- Etat complet des familles nobles par de Commarque, 1899-1900.
- Filiations Bretonnes par Frotier de la Messelière, 1912.
- Armorial d'Europe par J.B. Rietstap (Gouda, 1884, Berlin, 1934) (Gouda, 1887, Berlin 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap, illustré par Victor et Henri Rolland (1903-1926). Colorisé par Lionel Sandoz (1993-2002).
- Armorial historique et généralogique des familles de Lorraine, titrées ou confirmées dans leurs titres au 19. siecle ... par Joseph-Alcide Georgel, 1882.
- Le Grand Armorial de France, par Jougla de Morénas 1935-1943, de Warren, Frantzen 1960.
- Armorial du Jockey-Club saisi par le Comte de Tournemire sur l’Armorial du Cercle dressé par le comte Pierre de Bizemont, et Monsieur François de Soto, 1988.


Notes historiques et biographiques :
de BOURQUENEY.
Ancienne famille parlementaire de Franche-Comté, qui possédait dans cette province la terre du Grand-Crosey, près de Clerval.
La BRANCHE AINÉE, s'est éteinte, vers 1848, dans la personne de Félix BOURQUENEY, Président à la Cour royale de Besançon, et de sa sœur Madame DE THUREY, née Étiennette BOURQUENEY, mère de Madame DE TOYTOT DE RAINANS.
La BRANCHE CADETTE a pour chef :
I. François- Félix DE BOURQUENEY, né en 1761 , mort à Paris en 1849, chevalier de la Légion d'honneur. Il épousa Jeanne-Antoinette-Xavière de Rivière (1 ), fille de Jean de Rivière, conseiller à la Légation de Saxe près le Roi Louis XVI, et de Catherine Foulquier. De ce mariage sont issus :
1° Félix, baron DE BOURQUENEY qui suit ;
2º François-Adolphe, comte DE BOULQUENEY qui suivra ;
3º Virginie DE BOURQUENEY, mariée à M. DE MAUPAS, décédée en 1832, laissant une fille, Sidonie, morte en 1836.
II . Félix, baron DE BOURQUENEY, receveur général des finances, chevalier de la Légion d'honneur, né à Paris en 1793, mort à Paris le 10 décembre 1879.
Il fut fait baron en 1859, lors de l'élévation de son frère cadet au titre de COMTE. Il épousa Amélie LAFFITTE.
De ce mariage sont issus :
1º Félix DE BOURQUENEY, 1822-1836 ;
2º Edmond, baron DE BOURQUENEY, secrétaire d'ambassade , consul de France, chevalier de la Légion d'honneur, mort en 1877 ;
3º Berthe DE BOURQUENEY, morte sans alliance ;
4º Marie DE BOURQUENEY, morte sans alliance ;
5º Léonie DE BOURQUENEY, mariée à Amable, comte DE SAINT-GUILHEM (2) ;
6º Juliette DE BOURQUENEY, mariée à Jules, baron BACOT DE ROMAND (3) ;
7° Louise DE BOURQUENEY, mariée à Henri, marquis DE SAINT-SIMON (4) , décédée en 1871.

*(1) Famille française émigrée en Pologne à la fin du XVIIe siècle. Plusieurs de ses membres tinrent un rang distingué à la Cour des Électeurs de Saxe, rois de Pologne, et remplirent des fonctions diplomatiques importantes. Armes DE RIVIÈRE : Parti : au 1, d'or, à une demi-aigle de sable à deux têtes, éployée, et couronnée de gueules, mouvante de la partition ; au 2, d'argent, à la fasce de gueules, accompagnée de trois molettes de même, 2 en chef, 1 en pointe ; et un pal d'azur brochant sur le tout.
(2) DELPECH DE SAINT-GUILHEM : Armes d'azur, au chevron d'argent, accompagné de trois besants du même deux en chef et un en pointe.
(3) BACOT DE ROMAND : armes d'azur, à une tour d'or, accostée à dextre d'une branche de lis de jardin età senestre d'une levrette rampante du même ; au chef d'hermines.
(4) DE ROUVROY DE SAINT-SIMON : armes Écartelé aux 1 et 4 : de sable, à la croix d'argent, chargée de cing coquilles de gueules ; aux 2 et 3 : échiqueté d'or et d'azur, au chef d'azur, à trois fleurs de lis d'or.

__....___

II bis. François-Adolphe, comte DE BOURQUENEY, naquit à Paris le 7 janvier 1799. Il est mort dans cette ville le 26 décembre 1869.
Après avoir terminé ses études avec succès au collège Bonaparte, il entra dans la carrière diplomatique comme attaché à la légation de France aux États-Unis, sous le baron Hyde de Neuville. Il passa ensuite, en qualité de secrétaire, à l'ambassade de Londres, qui avait alors pour titulaire le vicomte de Chateaubriand, le célèbre auteur du Génie
du Christianisme.
Secrétaire d'ambassade en Suisse, pendant l'année 1823, M. DE BOURQUENEY suivit, l'année suivante, M. de Chateaubriand dans sa disgrâce, donna sa démission et prit part, avec son ancien chef, à la rédaction du Journal des Débats.
Rentré dans la carrière diplomatique sous le ministère de M. de la Ferronnays, il remplit avec distinction plusieurs missions difficiles.
En 1834, il fut nommé chargé d'affaires pour prendre une part active aux négociations engagées à Londres pour régler la séparation de la Belgique d'avec la Hollande.
Envoyé de nouveau à Londres en 1840, en qualité de ministre plénipotentiaire, il signa la convention des détroits, qui rendit à la France sa prépondérance dans le concert européen. C'est à cette occasion et en récompense des services rendus que le roi Louis-Philippe lui conféra, en 1842 , le titre de BARON.
Trois ans plus tard , M. de Bourqueney fut nommé à l'ambassade de Constantinople, qu'il conserva jusqu'à la révolution de Février 1848. Il se démit alors de ses fonctions et rentra dans la vie privée , d'où il ne voulut sortir qu'en 1853.
Accrédité d'abord comme ministre plénipotentiaire, puis comme ambassadeur près la Cour de Vienne, il parvint, lors de la guerre d'Orient, à obtenir la neutralité si nécessaire de l'Autriche, l'alliée naturelle de la Russie depuis 1849.
A la signature du traité de paix du 2 décembre 1854, M. DE BOURQUENEY fut nommé simultanément grand-croix de la Légion d'honneur et de l'Ordre de Léopold d'Autriche.
En 1856, il était second plénipotentiaire de France au célèbre Congrès de Paris.
En 1858, il signa la paix de Zurich , en qualité de premier plénipotentiaire de Napoléon III. A l'échange des ratifications, l'empereur François Joseph lui fit remettre le grand cordon de l'Ordre de Saint- Etienne, la plus haute marque honorifique de la monarchie austro-hongroise.
Le comte DE BOURQUENEY fut élevé à la dignité de sénateur le 5 janvier 1857. Indépendamment des distinctions honorifiques que nous avons énumérées plus haut, M. le comte DE BOURQUENEY a obtenu les grands cordons des Ordres du Saint-Sépulcre, des S. S. Maurice et Lazare, du Lion et Soleil de Perse, et du Medjidié de Turquie ; en outre il a été décoré du portrait du Sultan en diamants, etc.
M. François-Adolphe comte DE BOURQUENEY, qui avait été créé COMTE par l'empereur Napoléon III, en 1859, avait épousé, en 1845, Alix-Charlotte LE CLERC DE JUIGNÉ (1 ), fille d'Antoine-Éléonor-Victor, comte de Juigné, ancien préfet sous la Restauration , et de Nathalie de Grimoard-Beauvoir du Roure de Beaumont-Brison.
De ce mariage sont issus :
1° Marie- Victor-Félix, comte DE BOURQUENEY, né à Constantinople en 1847, premier secrétaire d'ambassade, marié en 1871 à Élise COLONNA WALEWSKA (2), fille de Alexandre, comte Colonna-Walewski , sénateur, ambassadeur, ministre des affaires étrangères , grand-croix de la Légion d'honneur, etc. , et de Marie-Anne de Ricci , d'où sont issus :
1° Alix DE BOURQUENEY, née en 1872 , décédée à Berlin en 1887 ;
2º Charles DE BOURQUENEY, né en 1873 ;
3º Marthe DE BOURQUENEY, née en 1875 ;
4° Louise DE BOURQUENEY, née en 1878.
2º Marie-Adèle-Éléonore-Josèphe DE BOURQUENEY ( 1849-1854) ;
3º Marie-Adolphe-François DE BOURQUENEY ( 1854-1860) ;
4º Marie-Victor- Clément, vicomte DE BOURQUENEY, capitaine au 25e dragons, né à Vienne en 1857 , marié en 1880 à Gabrielle JOUBERT (3), fille d'Ambroise Joubert, député de Maine-et-Loire à l'Assemblée nationale, et de Sophie Voisin (nièce du comte Roy, pair de France, chevalier de Saint-Esprit, ministre des finances sous Louis XVIII et Charles X).
De ce mariage
sont issus :
1º Jacques DE BOURQUENEY, né en 1884, décédé en 1885 ;
2º Anne DE BOURQUENEY, née en 1886.

***
(1 ) La maison LE CLERC DE JUIGNÉ est, au témoignage de tous les historiens, une des plus anciennes de la province d'Anjou et du Maine. Elle a toujours tenu le premier rang par ses alliances, ses illustrations et ses services militaires. La filiation de la maison LE CLERC DE JUIGNÉ est prouvée par les actes et par la possession non interrompue de la terre de Juigné, depuis le xive siècle. Cette terre, qui a été érigée en marquisat, est entrée dans la famille en 138 , du chef de Marthe Poussin, fille de Gervais Poussin, seigneur de
Juigné, qui avait épousé Rolland Le Clerc vers 1310. Cette maison a fourni des brigadiers des armées du roi ; un lieutenant général ; des maréchaux de camp ; des chevaliers de Malte, de Saint-Michel et de Saint-Louis ; un conseiller et chambellan du roi René ; un grand aumônier de la reine Anne de Bretagne, évêque de Léon ; un ministre plénipotentiaire de France en Russie en 1774 ; des gentilshommes de la Chambre des rois Charles VI, Charles IX et Henri IV ; plusieurs députés aux états généraux ; un archevêque de Paris, duc de Saint Cloud ; des pairs de France héréditaires, etc.
Elle a joui des honneurs de la Cour, de 1753 à 1787, en vertu de preuves faites au Cabinet des Ordres du roi.
Armes : " D'argent, à la croix de gueules, bordée d'une engrêlure de sable et cantonnée de quatre aiglettes du même, becquées et armées de gueules. "
(2) COLONNA-WALEWSKI : armes de gueules, à la colonne au naturel, sommée d'une couronne à l'antique d'or.
(3) JOUBERT famille originaire de l'île de Noirmoutier. Sa filiation remonte à Pierre JOUBERT qui vivait en 1590. En 1674, André JOUBERT organisa la défense de l'île contre le comte de Horn et fut emmené en captivité en Hollande. Cette famille a fourni des échevins de Nantes, un maire de Nantes, député aux Etats de Bretagne, Léonard Joubert, écuyer, Sr du Collet ; trois maires de la ville d'Angers ; des représentants aux Assemblées législatives depuis le commencement du siècle, etc. Armes : " d'argent, au chevron d'azur, chargé de cinq clochettes d'argent, sommé d'un vol d'azur et accompagné en pointe d'une montagne à six copeaux de gueules, à la bordure de gueules, au signe des chevaliers posé au second point d'honneur en chef. "

Sources:
- Le nobiliaire universel, ou: Recueil général des généalogies historiques et véridiques des maisons nobles de l'Europe, par M. de Magny, 1890.


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