DE DREUX-BRÉZÉ
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DESCRIPTION
de DREUX-BRÉZÉ
Maine
France
Fer à reliure de Pierre Simon de Dreux-Brézé.
Armoiries:
" D'azur, au chevron d'or accompagné en chef de deux roses d'argent et en pointe d'un soleil ou d'une ombre de soleil du second émail ".
Pierre Simon Louis Marie de Dreux-Brézé, né le 2 juin 1811 à Brézé, et mort le 5 janvier 1893 est évêque de Moulins de 1849 à sa mort.
Pierre Simon de Dreux-Brézé est le troisième fils du marquis Henri-Évrard de Dreux-Brézé, maître des cérémonies de Louis XVI.
Il entre au séminaire de Saint-Sulpice et en sort prêtre en 1835.
Il est nommé, par Monseigneur de Quelen, vicaire général du diocèse de Paris.
Ultramontain convaincu, il se distingue comme prédicateur.
Il est nommé évêque de Moulins le 28 octobre 1849, par le président de la République.
Préconisé à Rome par le Pape Pie IX le 7 janvier 1850, il est consacré à Notre-Dame de Paris le 14 avril suivant et prend possession de son siège épiscopal le 1er mai.
Il lui incombe l'achèvement de l'agrandissement de la cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation de Moulins décidé par son prédécesseur au siège d'évêque de cette ville, Antoine de Pons de la Grange, l'édifice s'étant avéré trop exigüe.
Dans le domaine des arts, l'orientation politique de Mgr de Dreux-Brézé se traduit par son attachement au mouvement archéologique, enthousiaste pour l'art médiéval.
Il soutient la mise en pratique dans son diocèse de cette esthétique pour sa cathédrale et entre 1852 et 1876, le prélat suit de très près les travaux d'envergure de l'édifice, réalisés dans le style néo-gothique.
Proche de Dom Prosper Guéranger, il établit le rite romain dans son diocèse, par un mandement du 21 novembre 1853 ; il est un promoteur du chant grégorien.
Il s'oppose constamment à la République et à ses réformes, particulièrement à celles de l'école.
Il est, à plusieurs reprises, poursuivi devant le Conseil d'État.
Un des procès, relatif à l'affectation des bâtiments du séminaire d'Iseure, l'oppose au gouvernement de 1880 à 1887.
Il meurt à Moulins, le 5 janvier 1893. Il repose dans la cathédrale.
Brézé, formes anciennes : Brezay (1105) puis Brezé (1160) au XIIe siècle.
Le mot Brézé viendrait du nom d'homme gallo-romain Brisius ou Braetius.
La seigneurie dépendait de la famille de Brézé ; puis par succession au début du XIVe siècle, des Maillé-Brézé jusqu'au mariage en 1650 de Claire-Clémence de Maillé avec le Grand Condé ; enfin par achat en 1682, des Dreux-Brézé. (Wikipédia)
La famille Dreux-Brézé été propriétaire des lieux de 1682 à 1959
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