DESCRIPTION
ARBOD ou ARBOT
Dauphiné
France
- ARBOD, noblesse postérieure à 1789.
- Jean-Pierre ARBOD, baron de l'Empire sous Napoléon Ier.
- Le baron d'Empire Jean-Pierre ARBOD était également connu sous le nom de Jean-Pierre ARBOT.
Armoiries :
" D'azur à un dextrochère armé d'argent mouvant du flanc senestre et tenant un drapeau français en barre d'or, au comble aussi d'or chargé d'une tête de lion issante de sable, allumée et lampassée de gueules ; au franc-quartier des barons militaires. "
Sources :
- Armorial de l'Empire Français par Henry Simon, 1812.
Note historique et biographique :
- Jean-Pierre, baron ARBOD, né le 8 février 1767 à Valence dans le Dauphiné et mort le 13 avril 1813 à la bataille de Castalla, est un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.
Fils de Jean-Jacques ARBOD et Marie-Anne Eynard, naît dans une famille de marchands. Son parcours militaire exemplaire commence en 1784 comme cavalier dans le régiment Royal-Champagne, avant de rejoindre la Révolution française.
- Guerres Révolutionnaires.
Début de carrière : ARBOD s'engage volontairement en août 1792 dans le 6ᵉ bataillon des volontaires de la Drôme, où il est immédiatement nommé capitaine.
- Armée du Rhin : Il sert sous le général Taponnier et, plus tard, Championnet, son compatriote, qui loue son courage dans des correspondances et mémoires.
- Promotions : Il est nommé chef de bataillon en 1799 par Championnet, une promotion confirmée en 1802. Pendant cette période, il participe aux campagnes en Allemagne, Italie, et Naples, avant d’être capturé à la bataille de la Trebbia (1799). Libéré en 1801, il reprend du service dans diverses armées.
- Guerres Napoléoniennes :
- Grande Armée : Nommé membre de la Légion d’honneur en 1804, il participe aux campagnes d’Autriche, de Prusse, et de Pologne entre 1805 et 1807.
- Colonel : Promu colonel en 1809, il commande le 114ᵉ régiment de ligne lors des campagnes en Espagne. Sa bravoure lui vaut une rente de 4 000 francs et le titre de baron de l’Empire en 1811.
- Décorations et mort : Officier de la Légion d’honneur en 1810, il est tué à Castalla en 1813 lors des guerres d’Espagne.
Titres et distinctions :
- Titres : Baron de l’Empire (1811), donataire en Westphalie.
- Décorations : Légionnaire (1804) puis officier de la Légion d’honneur (1810).
- Jean-Pierre ARBOT incarne l’idéal du soldat républicain devenu officier sous l’Empire grâce à son mérite et son dévouement, symbolisant l’ascension sociale offerte par les bouleversements révolutionnaires et napoléoniens.
ARBOD ou ARBOT.
La variation entre les noms "ARBOD" et "ARBOT" peut être attribuée aux pratiques d'orthographe fluctuantes de l'époque, où les noms de famille étaient souvent transcrits différemment selon les documents. Ainsi, Jean-Pierre ARBOD est également référencé sous le nom de Jean-Pierre ARBOT dans diverses sources historiques.
Le patronyme ARBOD est rare et présente des variations orthographiques telles que ARBOUD et ARBOT.
Historiquement, le nom ARBOD est principalement associé à la région de la Drôme, en France.
Il existe des lieux-dits nommés "LES ARBODS" sur les communes d'Omblèze, de Divajeu, d'Hostun et de Peyrus.
Des communes telles qu'Omblèze, Crest, Piégros-la-Clastre et Valence ont enregistré une présence notable de familles portant ce nom.
L'étymologie précise du nom ARBOD reste incertaine. Il pourrait dériver du mot latin "arbor", signifiant "arbre", suggérant une possible origine toponymique liée à un lieu caractérisé par des arbres ou des forêts. Une autre hypothèse est une origine professionnelle, où le nom serait associé à des métiers liés au travail du bois ou à l'arboriculture.
Source bibliographique :
- Brun-Durand, Justin: Dictionnaire biographique et biblio-iconographique de la Drôme: contenant des notices sur toutes les personnes de ce Département qui se sont fait remarquer par leurs actions ou leurs travaux avec l'indication de leurs ouvrages et de leurs portraits. - Grenoble: Libr. Dauphinoise, 1900-1901. - 2 tomes
Héraldique napoléonienne
Lorsque par décrets du 1er mars 1808, Napoléon crée en France la Noblesse d'Empire, l'Empereur lui attribue un règlement héraldique très différent de celui appliqué sous l'Ancien Régime.
Tandis que de nouvelles armoiries furent créées à l'occasion de l'anoblissement de familles roturières de l'Ancien Régime, les anciennes familles nobles de nouveau reconnues dans la noblesse d'Empire adaptèrent leurs armes aux nouveaux règlements.
Au lendemain de Waterloo et de l'effondrement de l'Empire, seuls quelques chefs étoilés, quartiers d'azur et cantons de gueules subsisteront dans les armoiries des personnes issues de la noblesse d'Empire.
Les règles napoléoniennes ne concernent que le droit de porter tel ou tel élément selon son rang ou sa fonction, mais ne remettent en cause en aucune façon les règles pures de l'héraldique.
L'ancien régime avait lui aussi défini des règles limitant les droits d'utilisation de certaines figures, ainsi la fleur de lys d'or sur champ d'azur, réservé à la royauté.
(Wikipédia)
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