DESCRIPTION
AVIGNON
Vaucluse
France
Armoiries :
" De gueules, à trois clefs d'or posées en fasce. "
Sources :
- Photo : Lionel Sandoz, 2018.
Ces armoiries ont été adoptées en 1348, après que le pape Clément VI a acheté la cité à la reine Jeanne.
Les trois clefs évoquent l'emblème papal, qui comprend deux clefs en sautoir, et le nombre de trois rappelle que la ville d'Avignon était alors gouvernée par trois syndics.
Au xve siècle, des gerfauts furent réintroduits en tant que supports à l'écu, sur demande de la population auprès du pape.
La devise de la ville fut adoptée au même moment :
" Unguibus et rostro. "
Sa signification, « à bec et ongles », fait référence aux gerfauts.
Les deux oiseaux portent chacun un grelot à la patte, afin de maintenir symboliquement l'attention des syndics sur les affaires de la cité.
Trois clefs or sur fond rouge.
Voici la signification admise par Louis Blancard :
La première clef du haut nous rappellerait que, avant d'être achtée, au XIV ème siècle, par le pape Clément VI, Avignon fut une cité autonome.
Cette première clef serait la représentation de sa souveraineté et de son pouvoir communal.
Les deux autres clefs (au-dessous) symboliseraient le pouvoir pontifical (temporel et sacerdotal) et auraient été rajoutées après l'annexion de la cité par le pape.
Elles font allusion aux clefs de Saint Pierre (deux clefs d'or et d'argent passées en sautoir).
Tout comme sur les armoiries du pontificales, ces deux clefs étaient, initialement, représentées en sautoir mais auraient été modifiées par la suite et placées l'une en-dessous de l'autre.
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Le blason de la ville figure notamment sur la Tour Saint Jean, seul vestige de la grande commanderie des Hospitaliers de Saint Jean. Les Avignonnais ont tenu à ce que l'aigle adopté au XIIe siècle, ne disparaisse pas des armoiries, c'est pourquoi l'écu avec les trois clés est encadré de deux gerfauts. On distingue bien ici les grelots attachés à leurs pattes, ils seraient là pour que leur son tienne en éveil les autorités politiques - alors les légats pontificaux - pour qu'elles n'oublient pas le sort de leurs administrés.
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