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BÉCHADE

BÉCHADE_Barons en 1819, originaire de Gornac dans l'Entre-deux-Mers._France

BÉCHADE

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DESCRIPTION

BÉCHADE et de BÉCHADE
Bordelais
Barons en 1819, originaire de Gornac dans l'Entre-deux-Mers.
France.

Armoiries:
- "De gueules au chevron d'or, chargé de trois quintefeuilles du champ, et accompagné de trois tours d'or ouvertes du champ, au chef d'or chargé de trois étoiles de gueules."


La famille BECHADE occupait dès le XVIIIe siècle un rang honorable à Bordeaux et y reçut des lettres de bourgeoisie le 6 septembre 1765 (aliàs 1785).
Jean Béchade, négociant à Bordeaux, marié vers 1755 à Thérèse Saint-Martin en laissa trois fils, Vital, Jean-Baptiste et André. Didier, qui furent les auteurs de trois branches. L’aîné d’entre eux, Vital Béchade, né à Bordeaux en 1756, pourvu en 1785 de la charge de conseiller en la Cour des aides de celte ville, conseiller à la Cour de Bordeaux de ‘18’U à 1827, reçut le 16 juillet 1819 par lettres patentes du roi Louis XVIII le titre héréditaire de baron avec anoblissement en tant que besoin et avec institution en majorat de son domaine de Lanzac, en Périgord.
Le baron Béchade mourut en 1842 laissant une fille, la vicomtesse de Chasteigner, et un fils, Jean-Émue, baron de Béchade, né en 1794, qui fut de 1827 à 1862 conseiller à la Cour de Bordeaux et qui laissa lui-même une fille unique, Mme de Seissan de Marignan.
Jean-Baptiste Béchade, dit Béchade-Cazeaux, né en 1758, second fils de Jean, fut député de la Gironde à l’Assemblée Législative, puis au Conseil des Cinq Cents, épousa en 1784 Mlle Seignouret et fut l’auteur d’une branche qui est demeurée non noble.
Didier Béchade, né en 1760, le plus jeune des trois frères, négociant à Bordeaux, président de la chambre et du tribunal de commerce de cette ville sous la Restauration, député de la Gironde de 1820 à 1828, décédé en 1836, fut anobli le 16 avril 1825 par lettres patentes du roi Charles X ; il avait épousé d’abord Mlle Cabarrus, puis en 1819 Mlle de Bergevin et laissa de celle-ci deux fils dont l’aîné, Auguste, né en 1820, marié en 1847 à Mlle Motz, veuf sans enfants en 1879, a relevé le titre de baron de Béchade après la mort de son cousin germain.
Louis de Béchade, né en 1824, second fils de Didier, marié en 1846 à Mlle de Chasteigner, en a eu plusieurs enfants.
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La famille de Béchade dont il vient d’être parlé revendique, paraît-il , une origine commune avec une famille du même nom qui a occupé un rang distingué en Limousin et en Angoumois.
Nadaud mentionne un Grégoire Béchade, chevalier du château de Lastours, près de Nexon, en 1118, et un Adhémar Béchade, damoiseau de la paroisse de Champsac, près de Rochechouart, en 1318.
La famille de Béchade posséda pendant toute la durée du XVe siècle la seigneurie de Rochefort, dans la paroisse de Séreilhac, aux environs de Limoges.
Jean Béchade, écuyer, était sieur de Rochepine dans la paroisse de Saint-Germain de Marthon, en Angoumois, quand il épousa à Grassat le 25 février 1653 Anne de Saint-Laurent.
Il quitta probablement le pays peu de temps après son mariage, car la famille de Béchade ne figure pas au nombre de celles de la région qui furent maintenues dans leur noblesse lors de la grande recherche de 1666.
Mais on trouve qu’un Pierre Béchade, écuyer, sieur de Rochepine, probablement fils du précédent, capitaine au régiment d’infanterie de Saintonge, ingénieur des armées du Roi, servant aux fortifications de la marine au port de Dunkerque, eut ses armes inscrites d’office à l’Armorial général de 1696 (registre de Dunkerque) : « d’azur à trois bêches d’argent posées 2 et I. »
Ce personnage laissa un fils, Philippe de Béchade, qui fut lieutenant général au service d’Autriche et qui fut créé baron en 1762 par l’impératrice Marie-Thérèse.
(Dictionnaire des familles françaises anciennes et notables à la fin du XIXe siècle par Gustave Chaix d’Est-Ange, 1904)

Sources:
- Dictionnaire des familles françaises anciennes et notables à la fin du XIXe siècle par Gustave Chaix d’Est-Ange, 1904
- Armorial du Bordelais, par Pierre Meller, 1906, Paris.
- Le Grand Armorial de France, par Jougla de Morénas 1935-1943, de Warren, Frantzen 1960.


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