DESCRIPTION
BUXHÖWDEN
Livonie - (Comtes prussiens, 18 déc. 1795)
Écartelé: aux 1 et 4, d'azur, à l'aigle de Prusse, ch. sur la poitrine du chiffre F. W. R. d'or, surmontée d'une couronne royale du même; aux 2 et 3, d'argent, au chevron de gueules, crénelé à plomb de cinq pièces. Trois casques couronnés. Cimiers: 1° le chevron de l'écu, soutenant deux renards affrontés d'argent. Lambrequin: d'or et d'azur; 2° l'aigle. Lambrequin: à dextre d'or et d'azur, à senestre d'argent et de gueules; 3° un senestrochère, armé d'argent, posé sur le coude, la main de carnation tenant une épée d'argent, garnie d'or. Lambrequin: d'argent et de gueules. Supports: à dextre une aigle de Prusse, regardante, à senestre un lion regardant d'or, lampassé de gueules.
Livonie - (Comte russe, 5 avril 1797)
Les armes des comtes prussiens de Buxhöwden, augmentées d'un écusson sur le tout d'or, ch. d'une aigle éployée de sable, becquée, membrée et chaque tête sommée d'une couronne impériale d'or, surmontée d'une autre couronne impériale d'or, l'aigle tenant de sa griffe dextre un sceptre d'or, de sa senestre un monde du même et ch. sur sa poitrine du chiffre 5 d'or, surmontée d'une couronne impériale du même.
Armoiries allemandes
C’est dans l’ancien Empire Germanique puis Empire Allemand que l’on référence les plus belles armoiries d’Europe.
Cimiers et lambrequins qui ornent l’écu prennent les formes les plus nobles et guerrières que l’on trouve dans l’Art héraldique.
C'est aussi en Allemagne que les meubles qui chargent l'écu, ont conservé la simplicité primitive des temps les plus anciens.
Les symboles qui le meublent l’écu sont toujours pertinent.
Lorsqu'elles ne sont pas « parlantes du nom », les armes de l’écu rappellent presque toujours les nobles exercices de la guerre ou de la chasse.
Mais c'est dans les nombreux cimiers qui surmontent les casques des blasons que se révèlent l’art héraldique teutonique, et le cachet particulier que les germains ont donné à leurs armoiries.
Les cimiers d'alliances et de fiefs s'adjoignent à ceux de famille, alors que la tradition en France, en Espagne ou en Angleterre, on ajoute un quartier d'alliance dans l’écu.
Les armoiries germaniques rappellent toujours la chevalerie et les droits seigneuriaux avec beaucoup de trompes ou cornets de tournois, des plumes de paon, des membres d'animaux, etc.
Les pièces honorables de l'écu, ne pouvant trouver place sur le casque, sont souvent peintes sur les vols et volets ou sur les bannières du cimier.
Les Aigles sont coutumières dans les blasons germaniques, soit comme hommages des empereurs, soit comme symbole d’origine, l'Aigle étant l'emblème particulier de l'Empire.
Tous les choses propres à symboliser les privilèges des souverains : épées, haches, lances, masse d’arme, cors de chasse, arcs, flèches, arquebuses, crochets, harpons, roues, fers de moulin viennent se ranger dans les armoiries.
Les ecclésiastiques reconnus des cathédrales, collégiales, abbatiales, prieurés ou les officiers héréditaires des évêques, y placèrent quelquefois des mitres.
Le cimier du milieu est toujours le plus important car c’est celui de la famille ; les autres, à dextre et à senestre, sont les cimiers d'alliances et de fiefs.
On pourrait discourir du « Cimier » allemand et résumer qu'il est le « Blason » et constater que l’écu n'en est que l’auxiliaire.
Les symboles nobiliaires comme les couronnes ne se placent pas comme en France à l'extérieur de l'écu, mais au contraire sur le champ de l’écu.
« Supports » et « devises » en Allemagne ne sont pas coutumiers.
En Allemagne, la règle héraldique de ne pas mettre couleur sur couleur et métal sur métal n'est pas fréquemment respectée ; aussi y rencontre-t-on beaucoup « d'armoiries irrégulières » dites à « enquerre ».
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