DESCRIPTION
RICHARD DE SOULTRAIT et DE L’ISLE
Bourbonnais.
Seigneurs de l’Isle, de Sornay, de Toury-sur-Abron, de Fleury-sur-Loire.
Comtes de Soultrait.
Originaires du Comtat-Venaissin. Nivernais et Bourbonnais.
Châtellenies de Moulins, de Gannat.
Alliances : Dalmas, de Rosset, Airic, Laugier, de Bousquet, de Barthelier, de Barthomier, du Gru du Bois, Sallonnier de Nyon, de Bourgoing, de Vaux, de Prevost de La Croix, Oultrequin de Saint- Léger, de Champfeu, de Quirielle, de Potier, Le Jean, Le Maire de Marne, de Matharel, de Thoisy, Picot d’Aligny d’Assignies, Carpentier, Berthelot, Boiseau de Ville, Rambourg, Loisel de Guillois, Desaix, Ponthenier, Souchon d’Aubigneux, de Champaux.
Armoiries :
« D’argent, à deux palmes de sinople adossées, accompagnées en pointe d’une grenade de gueules, tigée et feuillée du second émail. »
Les armoiries des Richards ne portaient dans l’origine que « deux palmes », quelquefois « sur champ d’or. »
On les voit ainsi à Grillon (Vaucluse) grossièrement gravées sur l’ancienne maison de la famille, dans une rue de la vieille ville, à demi- ruinée, qui se nomme rue des Richards.
On les voyait naguère encore, timbrées d’un casque avec lambrequins, gravées sur une dalle tumulaire de l’église de cette même ville, démolie depuis quelques années.
La grenade fut sans doute la brisure de la branche de Vairéas, seule représentée de nos jours.
L’Armorial de la Généralité de Moulins de 1696 décrit les armes de Joseph Richard de Soultrait, telles qu’il les avait fait graver sur son cachet, conservé dans la famille, avec les palmes adossées et la grenade.
Le cachet, un peu effacé, qui scelle le testament de Pierre, fils de Joseph, porte un écusson « écartelé, dont le premier quartier offre les armes du père du testateur; le second, celles de sa mère, Marie Sallonnier de Nyon; le troisième n’est pas visible; enfin sur le quatrième, se voit un objet peu distinct, qui semble être la corne d’abondance », meuble héraldique parlant qui, au XVIIIe siècle, prit place dans les armoiries de la famille soit à l’intérieur de l’écu, soit extérieurement, comme au-dessus de la porte de l’ancien hôtel des Richard de Soultrait, à Nevers et sur le cachet de Benoite de Vaux, femme de Charles, à la fin du XVIIIe siècle.
Pithon-Curt, dans son Histoire de la Noblesse du Comtat Venaissin, qui ne mentionne guère que les familles qui existaient dans cette province au XVIII° siècle, nomme (t. IV, p. 300) quelques membres d’une famille Richard qui, vers 1410, portait « une corne d’abondance » dans ses armes. La corne d’abondance des Richard de Soultrait aurait-elle été adoptée comme signe d’une communauté d’origine avec cette famille? Cela est possible.
Une généalogie fort incomplète de cette famille se trouve dans l’Annuaire de la noblesse de France pour 1851 ; une autre plus complète se lit dans la dernière édition de d’Hozier; enfin M. Roger de Quirielle a publié sur elle un travail important suivi de pièces justificatives et de notices sur les familles qui lui sont alliées (Lyon, imp. Mongin-Rusand, 1882, in-4°).
Sources :
Armorial du Bourbonnais, par le Comte de Soultrait, 1857 et 1890.
Archives d’Avignon, de Valréas et de Grillon (Vaucluse).
Archives de la Nièvre, de Decize et du château de Toury-sur-Abron.
Minutes des notaires de Valréas.
Armorial de la Généralité de Moulins.
Cahiers de la Noblesse du Nivernais et du Bourbonnais de 1789.
Mémoires historiques sur le département de la Nièvre.
Titre héréditaire du Saint-Siège par Bref de 1850.
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