DESCRIPTION
DE FARCY DE PONTFARCY
Famille noble originaire de Normandie (Pont-Farcy) (Calvados).
Descendant de Guillaume de FARCY, seigneur de Pesnel, au XVe siècle, les différentes branches de la Villedubois, de Malnoë, de Beaumont, de Saint-Laurent, de Pontfarcy, de Cuillé et du Roseray s'établirent au XVIIe siècle en Bretagne, en Anjou et dans le Maine.
La famille de Farcy comprend de nombreux conseillers au parlement de Bretagne, dont un président à mortier, ainsi que des militaires, un évêque,...
La famille a donné au moins 11 conseillers ou présidents au Parlement de Bretagne, sur lesquels 9 appartiennent aux branches de Cuillé, de Pontfarcy, de Mué, de Launay-Villiers et du Roseray, qui sont de la Mayenne.
La branche de la Villedubois fut copropriétaire, avec la famille d'Andigné, de la forêt de Brocéliande, aujourd’hui, forêt de Paimpont, où elle exerça l'activité de maître de forges de 1653 à 1860.
Armoiries de FARCY de PONTFARCY :
Écu de forme moderne, sommé d’une couronne de comte, supporté par deux griffons, émaux peints : d’or fretté d'azur de 6 pièces, au chef de gueules.
Sépulture de la Famille de Farcy à ARQUENAY:
Sculpture aux deux côtés du retable du maître-autel dans l'église d'Arquenay.
René-François de FARCY, époux de Anne-Marie Moland, avait acquis, le 28 décembre 17O8, par acte devant Portier, notaire à Laval, la terre d’Arquenay et de Champfieury pour 71.000 livres.
L’épitaphe de sa femme inhumée au Mans, au cimetière de l’Hôtel-Dieu, contient d’elle un bel éloge et de son mari les titres honorifiques :
Ci-gît dame Anne Molland de la Chauvillière, veuve de Messire François-René de FARCY, seigneur de PONTFARCY, Arquenay, Ballée et autre lieux, conseiller au parlement de Bretagne, décédée le 23 mai 1771, âgé de 84 ans et 8 mois. — Priez, pour elle.
— Puissante par son rang et par sa fortune, mais humble parce qu’elle était chrétienne. Madame de la Chauvinière demanda comme une faveur que ses restes reposassent confondus avec les restes des pauvres. (Étoc—Demazy, Essai sur les sépultures du Mans).
Ironie de la Providence, l’humble croix qui porte cette épitaphe a seule survécu à la Révolution dans la ville du Mans. Toutes les tombes fastueuses ont péri.
Ce n’est pas l’écu personnel de René-François de Farcy (1754) qui figure aux deux côtés de l’autel d’Arquenay, mais celui de René-François-Philippe, son fils aîné, conseiller à la Grande-Chambre du parlement de Bretagne, un des meneurs du mouvement révolutionnaire du parlement de Bretagne, qui fut envoyé par lettre de cachet dans sa terre de Champfleury en 1764, et qui avait en 1758 fait construire à ses frais par Rocquet, architecte d’Angers, le maître-autel de sa paroisse.
AZE
Armoiries:
Écu de forme moderne, sur cartouche, sommé placé sur un manteau, d’émaux connus : d’or fretté d'azur de 6 pièces, au chef de gueules. — Taque au château de Chambrezais. — Famille de FARCY.
Les anciens fiefs sont nombreux en Azé, mais tous les châteaux ont été rebâtis à des dates modernes et n’ont gardé aucuns souvenirs anciens. C’est même par importation que le château de Chambrezais possède une taque aux armes de Farcy.
Le manteau est la preuve que l’écu est celui d’un conseiller au parlement, mais comme il y eut onze membres de la famille , dont neuf des branches du Maine et de l’Anjou, conseillers ou présidents au parlement de Bretagne, il est difficile de dire auquel il faut àttribuer ce blason. C’est au moins l’occasion de signaler la place importante tenue par une famille d’ancienne noblesse dans cette haute assemblée.
Il n’est pas impossible que cette taque soit aux armes du président de Farcy, le manteau est le même que sur son ex-libris. La dimension de la taque peut avoir empêché qu’on y mit le mortier sur la couronne.
Ajoutons que quelques-uns des membres de la famille poussèrent jusqu’à l’excès le souci de leur dignité et de leur indépendance, dans les démêlés les parlements avec la Cour.
BALLEE
En 1735, Camille-François-Philippe de FARCY, conseiller au parlement de Bretagne, dont nous avons déjà rencontré le nom et les armes à Arquenay, fils de l’acquéreur de Linières sur les héritiers du marquis exilé, posa la première pierre du choeur de l’église de Ballée, sur laquelle furent gravées ses armes. La pierre n’a pas encore revu le jour.
LAUNAY-VILLIERS
— Écu de forme moderne, entouré de deux grandes palmes, émaux connus : d’or fretté d'azur de 6 pièces, au chef de gueules.
— Taque provenant du château de Villiers, actuellement au moulin de Villiers, à 2 kilomètres du château, où elle serait bien mieux à sa place.
— Famille de FARCY, Normandie, Mayenne, Bretagne et Anjou.
Annibal-François de FARCY, chevalier, seigneur de Mué, dit le comte de Mué, né le 3 aoùt 1685, de René de FARCY et de Charlotte de la Vesque, juge et président des traites de Laval, acquit le 24 juin 1715, le château et la terre de Villiers qu’il habita avec Marie-Anne Levesque des Valettes, sa femme, et ses huit enfants.
Il y mourut le 9 août 1753.
C’est son écu qu’on voit ici.
Celui de son fils, Jean-Baptiste-Annibal, aurait les insignes de conseiller au parlement de Bretagne.
Les armoiries de FARCY, à cette place, n’en rappellent pas moins la liaison des châtelains avec le marquis Tuffin de la Rouairie, qui, pendant un séjour secret de trois mois au château de Villiers, organisa le premier noyau de la Chouannerie.
Gavard, son intelligent et actif auxiliaire, était l’homme d’affaires de M. de FARCY de Mué.
Les détails de ce passage du marquis de la Rouairie à Villiers, de mai à juillet 1792, ont été racontés par M. le vicomte le Boutellier dans le Journal de Fougères.
M. Lenotre a utilisé ces renseignements dans des récits dramatisés (Le marquis de la Rouairie).
Au château de Villiers, grande taque aux armes de la Trémoulle qui ont là leur raison d’être, puisque ces taques proviennent des forges voisines du Port-Brillet.
MONTOURTIER
- Écu ovale sur cartouche, posé sur un chevalet, sommé d’une couronne de comte, soutenu par deux lions contournés ; émaux connus : d’or fretté d’azur, au chef de sinople. — Taque, au château de Bourgon et au presbytère.
- Famille Pouyvet, duché de Mayenne. Louis Pouyvet de la Belinière, petit-fils de Michel Pouyvet, procureur fiscal du cardinal Mazarin à Mayenne, et fils de René Pouyvet, contrôleur de la vénerie de France, et de Marie Treton, acheta la terre de Bourgon avant l723, et une charge anoblissante de conseiller au Grand Conseil.
Des forges existaient avant lui à Bourgon, dont la fonte se transportait aux hauts fourneaux d’Aron.
Les taques aux armes du seigneur et beaucoup d’autres y furent fondues.
Les armes qu’il choisit sont, sauf les émaux, celles que portaient d’antiquité les FARCY.
Une lettre de Louis Pouyvet est fermée d’un petit cachet armorié, chargé d’une aigle éployée et en chef de 4 étoiles. Ne serait-ce point les armes que s’attribuait la famille avant son anoblissement.
Citations :
Anne-Camille de FARCY de PONTFARCY, demoiselle, dame de Montvallon, et, Louise-Emilie de FARCY de PONTFARCY, demoiselle, dame de la Chanvière ont participées aux Assemblées des Etats Généraux ont pris part ou ont envoyé leur Procuration aux Assemblées de la Noblesse pour l'Élection des Députés aux États Généraux de 1789.
De M. Camille de FARCY de PONTFARCY, chevalier de l'ordre royal de la Légion d'honneur, propriétaire, demeurant à Laval, place de Hercé vers 1827.
Louise de FARCY de PONTFARCY vivait au château de Brée (Montsûrs, Mayenne) avec son mari Edmond de la Broise (marié en 1853) dont il eurent trois enfants (Etat présent de la Noblesse française 1873 1874).
Pierre de FARCY Vicomte de PONTFARCY, Chevalier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 1914-18 et 1939 45, né le 23 Juin 1888 à Tours, décédé le 21 Juin 1960.
SHARE ON SOCIAL NETWORKS
OPINIONS
There are no notes at this time. Be the first to rate!
GIVE A NOTE