DESCRIPTION
TAURIN
Normandie
France
Blason enregistré dans l'élection de Caen entre 1696 et 1710 par Charles d'Hozier, juge d'armes du royaume de France sous le règne de Louis XIV, pour Michel TAURIN, écuyer, seigneur de La Vautrie, en Normandie.
✶ Armoiries:
" D'azur, à la fasce d'argent, chargée de deux croissants du champ et accompagnée de quatre croisettes du second, trois en chef et une en pointe. "
✶ À la même époque, un autre blason fut enregistré pour François TAURIN, écuyer, seigneur des Épesses, reconnu comme noble en 1666 dans l'élection de Coutances.
" D'azur, à la fasce d'argent, chargée de deux croisettes du champ et accompagnée de quatre croisettes du second émail, trois rangées en chef et l'autre en pointe. "
Sources héraldiques :
- Armorial général d’Europe, par J.B. Rietstap (Gouda, 1861).
- Armorial d'Europe par J.B. Rietstap (Gouda, 1884, Berlin, 1934) (Gouda, 1887, Berlin 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap, illustré par Victor et Henri Rolland (1903-1926). Colorisé par Lionel Sandoz (1993-2002).
Explications :
- D'azur : Le champ est bleu.
- à la fasce : Une fasce est une bande horizontale traversant l'écu.
- d'argent : La fasce est de couleur argent (blanc).
- chargée de deux croissants du champ : La fasce porte deux croissants de la même couleur que le champ, soit azur.
- accompagnée de quatre croisettes du second : Quatre croisettes de la deuxième couleur mentionnée, soit argent.
- trois en chef et une en pointe : La disposition des croisettes — trois dans la partie supérieure (en chef) et une dans la partie inférieure (en pointe).
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Personnages remarquables en Normandie :
✶ TAURIN d'Evreux (IVe-Ve siècle)
Saint Taurin d'Évreux. Premier évêque d'Évreux et évangélisateur de la Normandie, Saint Taurin est célébré le 11 août. Persécuté pour sa foi, il a marqué la christianisation de la région. Son culte ancien, notamment à travers l'abbaye de Saint-Taurin, fait de lui une figure incontournable du christianisme primitif en Gaule.
✶ TAURIN(Richard) (XVe s.)
Richard TAURIN, sculpteur français, originaire de Rouen, qui s'illustra par son talent exceptionnel. Il voyagea en Italie où il réalisa des sculptures en relief remarquables dans l'église Sainte-Justine de Padoue et la cathédrale de Milan. Giovanni Paolo Lomazzo, célèbre théoricien de l’art, le qualifie comme « le plus rare sculpteur en bois qu’il soit au monde ».
Sources : V. Duseigneur, Notes sur la sculpture française ; Lettre de A. Darcel (Journal de Rouen, 17 juillet 1860).
(Nouvelle Biographie Normande, par N. N. Oursel, 1886.)
✶ TAURIN (Pierre) (XVIe siècle)
Pierre TAURIN, né vers 1560, était Seigneur des Espesses et de Betteville. Personnalité notable de son époque, il appartenait à une lignée seigneuriale enracinée en Normandie. Son influence se manifestait à travers la gestion de ces terres nobles, qui constituaient une source de pouvoir et de prestige.
✶ TAURIN (Nicolas) (XVIIe siècle)
Nicolas TAURIN, également mentionné sous le nom de THAURIN, est né vers 1594 et décédé le 9 avril 1650 à Berthouville, en Normandie. Héritier de la tradition seigneuriale de la famille TAURIN, il vécut à une époque marquée par des transformations sociales et politiques importantes en France. Sa vie témoigne de la continuité de l’influence familiale dans la région normande.
✶ TAURIN (Jean-Baptiste) (XVIIIe siècle)
Jean-Baptiste TAURIN, écuyer et prêtre, ancien curé de Mobecq, joua un rôle clé dans la réorganisation des biens familiaux. En mars 1742, il vendit en toute propriété le fief noble des Espesses à François TAURIN, écuyer et sieur de Bretteville. Cet acte marque la fin d'une époque pour la seigneurie des Espesses et illustre les mutations économiques et sociales qui touchaient la noblesse rurale au XVIIIe siècle.
✶ Monseigneur TAURIN (XIXe s.)
L. P. TAURIN d'HEUBÈCOURT. Les Frères Mineurs (Capucins, Franciscains), portent toujours après leur nom de religieux celui de leur paroisse native. On les connaît si peu sous leur nom de famille que plusieurs m'avaient parlé de Monseigneur TAURIN, avant que j'aie découvert son nom patronymique. Vice-préfet apostolique d'Abyssinie le 29 décembre 1866, il avait été nommé en 1873 vicaire apostolique des Gallas.— Je dois bien des détails sur ces évêques à l'obligeance du R.P. Ubald d'Alençon.
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