DESCRIPTION
BADOUX
Orléannais
France
Armoiries :
" Écartelé: aux 1 et 4, d'azur, trois annelets d'or, aux 2 et 3, d'argent, trois têtes de loup de sable. "
Sources:
- Sources héraldiques :
- Armorial général d’Europe, par J.B. Rietstap (Gouda, 1861).
- Armorial d'Europe par J.B. Rietstap (Gouda, 1884, Berlin, 1934) (Gouda, 1887, Berlin 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap, illustré par Victor et Henri Rolland (1903-1926). Colorisé par Lionel Sandoz (1993-2002).
- Le Grand Armorial de France, par Jougla de Morénas 1935-1943, de Warren, Frantzen 1960.
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Notice historique sur la famille BADOUX (Orléanais)
La famille BADOUX, noble et originaire de l’Orléanais, est attestée dès le XVIe siècle. Elle s’est illustrée dans l’administration, le commerce et les milieux militaires. Son nom pourrait dériver d’un toponyme disparu, et elle figure dans plusieurs armoriaux prestigieux, témoignant de son statut notable.
Exemple typique de la petite noblesse locale, la famille BADOUX a marqué son époque par son ancrage régional et ses emblèmes distinctifs.
Armoiries :
"Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, trois annelets d'or ; aux 2 et 3, d'argent, trois têtes de loup de sable." Ces armes symbolisent loyauté et combativité.
Référencée dans des ouvrages majeurs tels que ceux de Rietstap et Jougla de Morénas, la famille était principalement implantée autour d’Orléans, avec des traces d’influence régionale. Probablement éteinte au XIXe siècle, son souvenir perdure à travers les archives et travaux héraldiques.
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Personnages remarquables :
- Robert de BARDOUX
Robert de BARDOUX, également connu sous le nom de Robert Willemsz de Baudous, est un artiste flamand du XVIIe siècle, reconnu pour son talent dans la peinture et la gravure. Né en 1574, il s'inscrit dans la riche tradition artistique de l'École flamande, où il se distingue notamment par ses marines et ses gravures sur cuivre.
Actif à Bruxelles en 1628, Robert de BADOUX s'impose comme un spécialiste des scènes marines, capturant avec finesse et précision la majesté des paysages maritimes. Sa maîtrise des jeux de lumière et de composition témoigne de l'influence des grands maîtres flamands de son époque.
En parallèle de son activité de peintre, Robert de BADOUX excelle également dans l'art de la gravure. Parmi ses œuvres les plus remarquables figurent "Esther devant Assuérus" et "Les quatre âges de l'homme", des pièces qui démontrent non seulement sa dextérité technique, mais aussi sa capacité à transmettre des émotions et des récits complexes à travers des supports graphiques.
Malgré son impact dans le domaine des arts, la vie de Robert de BADOUX reste entourée de mystère. Bien que nous sachions qu'il est décédé en 1659, les détails précis concernant son lieu de naissance et de mort ne sont pas documentés. Son œuvre, cependant, demeure un témoignage durable de son talent et de son rôle dans la tradition artistique flamande.
En résumé, Robert de BADOUX incarne la polyvalence et le génie artistique de l'École flamande, mêlant avec brio la peinture et la gravure. Ses marines et ses estampes continuent de fasciner et de témoigner de l'excellence artistique de son époque.
- Henri BADOUX (1871-?)
Henri BADOUX est une figure marquante de la foresterie suisse au tournant du XXe siècle. Né le 22 mai 1871 à Cremin, dans le canton de Vaud, il a consacré sa vie à l’étude et à la gestion des ressources forestières, jouant un rôle clé dans le développement de la sylviculture en Suisse.
Après des études à Zurich et à Munich, deux centres universitaires réputés, Henri BADOUX entame sa carrière en tant qu’assistant à l’Institut fédéral des recherches forestières. Dès 1898, il devient inspecteur forestier régional à Montreux, un poste qu'il occupe pendant près de deux décennies (1898-1915). Ce rôle lui permet de participer activement à la gestion durable des forêts et à la modernisation des pratiques sylvicoles.
En 1915, Henri BADOUX est nommé professeur à l’École polytechnique fédérale de Zurich, une institution phare en matière d’enseignement scientifique et technique. Son expertise et son dévouement lui valent d’être promu en 1919 au poste de directeur de l’École forestière rattachée à l’École polytechnique.
Henri BADOUX est également reconnu pour ses travaux académiques et ses publications. Il est l'auteur de l’ouvrage Les beaux arbres du canton de Vaud, une étude illustrant la richesse et la diversité du patrimoine forestier vaudois. En parallèle, il rédige le Journal forestier suisse dès 1915, contribuant ainsi à la diffusion des savoirs et des bonnes pratiques en foresterie à travers le pays.
Pionnier dans son domaine, Henri BADOUX a laissé une empreinte durable dans la foresterie suisse, tant par ses recherches que par son enseignement. Son travail reflète une vision moderne et durable de la gestion forestière, intégrant à la fois des approches scientifiques et des préoccupations environnementales.
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Étymologie :
Le nom de famille BADOUX, porté principalement dans les départements de l'Ain et de la Saône-et-Loire, est d'origine germanique. Il provient du nom de personne Badwulf, composé des éléments bad, qui signifie « combat », et wulf, qui désigne « loup ». Ce type de nom était fréquent au Moyen Âge, reflétant des qualités liées à la force, au courage et à la combativité.
On trouve des variantes proches de ce nom, telles que Badou, Badoud, Badoul, Bardoux qui partagent probablement une origine ou une signification similaire. Ces formes pourraient avoir évolué à partir du même anthroponyme ou de ses diminutifs au fil des siècles et selon les régions.
Ce type de nom témoigne de l'influence des peuples germaniques, notamment les Francs, sur la toponymie et les noms de famille en France, particulièrement dans les régions où ces peuples se sont établis durablement.
Lieux-dits BADOUX en France :
BADOUX, Saint-Denis-la-Chevasse (Vendée).
Les BADOUX, Chavannes-sur-Reyssouze (Ain).
Le BADOUX, Monfaucon (Dordogne).
La Fontaine BADOUX, Crupilly (Aisne).
Rue BADOUX, Flines-lez-Raches (Nord).
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Orléanais, ancienne province du Royaume de France.
L'Orléanais correspond à une ancienne province historique de France, centrée autour de la ville d'Orléans. Elle englobe aujourd'hui principalement les départements suivants :
Loiret (où se trouve Orléans, capitale historique de la province)
Eure-et-Loir (au nord-ouest)
Loir-et-Cher (au sud)
Une partie de Yonne (sud-est, notamment autour de la Puisaye)
Une partie de Essonne (anciennement incluse à l'extrême nord de l'Orléanais, proche de l'actuel Pithiverais).
Cette région fait partie de l'actuelle région administrative Centre-Val de Loire. Elle était située sur une zone stratégique autour de la vallée de la Loire, jouant un rôle important dans l'histoire de France.
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