DESCRIPTION
VIARD
Bourbonnais
France
- VIARD, seigneurs de La Motte, de Saint-Paul, de Vigenère, de Fontpault, de Giverlais. Châtellenie de Gannat. Alliances : Rouher, Voisin.
Armoiries :
" D'argent, au chevron de gueules, accompagné de deux croisettes de même en chef, et en pointe, d'une aigle éployée de sable. "
Archives:
- Archives de l'Allier.
- Noms féodaux. (Noms féodaux, tome 4, RA-YTH, par Dom Bétencourt, 1867)
- Armorial de la Généralité de Moulins.
- Registres paroissiaux de Gannat.
- Registres paroissiaux de Broût-Vernet.
- Notice sur la famille VIARD en Bourbonnais
La famille VIARD, originaire du Bourbonnais, est une lignée notable qui s’illustre dans les sphères religieuses, judiciaires, seigneuriales et militaires, entre le XVIᵉ et le XIXᵉ siècle.
XVIᵉ siècle : Implication religieuse
La première mention notable de la famille remonte au 14 mai 1582, où Jehan VIARD, prêtre, est cité aux côtés de Bonaventure Guarin et Pierre Gillot lors d’une assemblée capitulaire au monastère de Champaigue. Ce rassemblement, tenu au "son du timbre dudit convent", marque l’importance de Jehan VIARD dans la vie spirituelle et administrative de la communauté religieuse, soulignant le rôle actif de la famille dans les affaires ecclésiastiques de l’époque.
XVIIᵉ-XVIIIᵉ siècles : Rayonnement judiciaire et seigneurial
- 1684 : François VIARD, grenetier au grenier à sel de Gannat, témoigne soussigné à Saint-Paul Viginaire, paroisse de Broue.
- 1717 et 1725 : Marien VIARD, lieutenant de police de Gannat, est mentionné en cette qualité, soulignant l’importance de la famille dans l’organisation administrative et judiciaire de la ville.
La famille VIARD s’impose également sur la scène seigneuriale. En 1685, elle acquiert la seigneurie de Fontpaud, anciennement détenue par la famille de Revel. Cette terre reste sous leur contrôle jusqu’en 1742, année où Claude VIARD cède la propriété à Jean-Baptiste Marcelin.
- 1722 : Gabriel VIARD, conseiller en la châtellenie de Gannat, est mentionné comme "fils seigneurial de Fontpaud", paroisse de Sainte-Croix de Gannat.
- Claude VIARD, seigneur de Fontpaud, est l’époux d’Anne Élisabeth Roueron, fille de François Roueron. Ces derniers possédaient plusieurs dîmes, notamment celle de Giverlay, une partie de celle de Montavant, et celle de Boussat, paroisse de Junzat. Les domaines mentionnés incluent Chantelle, Gannat, et Hérisson, renforçant leur patrimoine et leur rayonnement local.
XIXᵉ siècle : Engagement militaire
Au XIXᵉ siècle, dans un contexte de troubles politiques et sociaux postérieurs à la Révolution française, un membre de la famille se distingue comme chef d’escadron de gendarmerie. Chargé de statuer sur le sort d’individus impliqués dans une insurrection, ce VIARD participe à une commission visant à rétablir l’ordre public, probablement dans les années 1830-1840, sous l’Empire ou la Monarchie de Juillet.
Un héritage diversifié
- 1582 : Jehan VIARD est impliqué dans les affaires religieuses du monastère de Champaigue.
- 1684-1725 : François et Marien VIARD occupent des fonctions judiciaires et administratives, reflétant l’influence croissante de la famille dans les institutions locales.
- 1685-1742 : La famille contrôle la seigneurie de Fontpaud, illustrant son rôle prééminent dans la gestion foncière et seigneuriale.
- XIXᵉ siècle : Un chef d’escadron de gendarmerie, membre de la famille, joue un rôle dans le maintien de l’ordre en période de troubles.
Conclusion
La famille VIARD reflète l’évolution des familles notables du Bourbonnais, passant d’une influence religieuse au XVIᵉ siècle à une domination seigneuriale et judiciaire aux XVIIᵉ-XVIIIᵉ siècles, avant de se diversifier dans des fonctions militaires au XIXᵉ siècle. Cette adaptabilité témoigne de leur capacité à naviguer à travers les bouleversements politiques et sociaux des époques traversées, laissant une empreinte durable dans l’histoire locale.
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