DESCRIPTION
ERBE
Strasbourg
France
Armoiries :
" D'or, à un vol abaissé de sable, chargé d'un croissant d'argent. "
- Cimier: un buste de jeune homme, habillé aux armes de l'écu.
Sources :
- Armorial général d’Europe, par J.B. Rietstap (Gouda, 1861).
- Armorial d'Europe par J.B. Rietstap (Gouda, 1884, Berlin, 1934) (Gouda, 1887, Berlin 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap, illustré par Victor et Henri Rolland (1903-1926). Colorisé par Lionel Sandoz (1993-2002).
Note historique et biographique :
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- En l'année 1405, Walther ERBE, fils d'un chevalier de Strasbourg et qui appartenait à l'une des meilleures et des plus nobles familles, avait quelques discussions et quelques disputes avec la ville de Strasbourg.
Un jour des chevaliers de Strasbourg avec leurs serviteurs voulaient se rendre à Obernai pour s'accorder avec lui.
C'étaient Jean Sturm, maître artisan, le seigneur Henri de Müllenheim de la rue Brûlée, le seigneur Henri de Müllenheim qu'on appelle de Landsberg, le vieux Lutolt de Müllenheim et son fils qui était aussi chevalier.
Il leur dressa une embuscade et prit le vieux Lütolt et Henri de Müllenheim sans aucune déclaration de guerre et il emmena Henri de Müllenheim sur un château fort nommé Waldsburg : l'autre prisonnier, Lütolt de Müllenheim, promit de donner caution, car il était très gravement blessé. Les habitants de Strasbourg apprirent la chose et en force ils se rendirent devant le château fort, amenèrent de l'artillerie et des canons, et l'emportèrent au bout de huit jours.
Mais si les assiégés s'étaient défendus, les gens de Strasbourg, malgré tous leurs efforts, ne se seraient pas emparés du château en an et jour : car ils avaient assez à manger dans le château ; et ils étaient quatre au château et Walther ERBE ne s'y trouvait pas.
S'il y avait été, les choses ne se seraient pas passées de cette manière ; car c'était l'un des meilleurs châteaux qui fussent dans le pays et l'on ne peut pas trouver de mots pour
dire combien il était bon. Et ainsi les gens de Strasbourg le détruisirent de fond en comble, bien que la plus grande partie du château appartint à ceux de Rathsamhausen, et ils s'emparèrent de tout ce qu'ils trouvèrent dans la forteresse au détriment de Walther ERBE.
Specklin, dans ses Collectanées, a raconté la même histoire.
(Voir l'extrait dans Beschreibung von Hohenburg oder dem Sanct-Odilienberg, von Silbermann, 2e édition publiée par Strobel, Strasbourg, 1835, p. 113.)
Le château de Waldsberg était situé sur le versaut nord du groupe de Sainte Odile ; il a été élevé à l'une des extrémités du mur païen.
Depuis le xv siècle, il est resté en ruines, sur un rocher escarpé, d'un abord très difficile. On appelle aujourd'hui ces ruines Hagelschloss ».
Walther ERBE, dont le château avait été détruit, chercha à obtenir justice des Strasbourgeois, mais sans succès, ce semble.
Cf. Strobel, Vaterländische Geschichte des Elsasses, t. III, p. 91. Voir encore Herzog,
Chronicon Alsatie, das achte Buch, p. 134.
Il faut noter que Specklin et la note de Hegel donnent à tort la date de 1406, au lieu de 1405.
Sources : Les manuscrits allemands de la Bibliothéque Nationale relatifs à l'histoire d'Alsace, par Christian Pfister, 1893.
*
- Strasbourg, en l'an 1372, sous l'épiscopat Lambert, l'Alsace fut ravagée par une bande de brigands qui avaient pour chef un gentilhomme nommé Jean ERBE.
Celui-ci avait été condamné par les Strasbourgeois à un exil de dix ans pour n'avoir pas voulu répondre à l'appel de la ville exigeant de tous les nobles une déclaration formelle de leur intention d'être comptés au nombre de ses bourgeois.
Pour se venger ERBE se mit à la tête d'une troupe de gens sans aveu, harcelant et pillant les Strasbourgeois partout où il les rencontra. Le bailli de la province réunit les troupes des villes impériales et alla assiéger le château de Herlisheim où ERBE s'était réfugié. Le donjon fut pris d'assaut et des 56 brigands qu'on y trouva on en exécuta 53.
ERBE fut banni et mourut en exil.
Sources : Abrégé de l'histoire d'Alsace, à l'usage de la jeunesse par Théodore-François-Xavier Hunkler, 1840.
*
- Il était d'usage alors parmi les nobles de Strasbourg de prétendre ne pas être bourgeois , dès qu'on voulait les soumettre aux charges communes ; mais quand ils avaient besoin de protection , ils ne manquaient jamais de se prévaloir de cette qualité. En 1372 , le Magistrat, pour faire cesser un pareil désordre , mit les nobles en demeure de prendre le droit de bourgeoisie dans le délai de deux ans. Cette mesure causa un grand mécontentement. Jean ERBE , descendant d'une famille d'officiers épiscopaux , refusa de s'y soumettre , et , condamné à un bannissement de dix ans , répondit à la sentence par une déclaration de guerre. Ayant enrôlé sous sa bannière les plus hardis pillards de la province , il attaqua sur toutes les
routes les habitants de Strasbourg , qu'il rencontrait sans défense , et établit sa troupe dans le château de Herrlisheim , dont il s'empara d'assaut. Cet excès d'audace indigna toute la contrée le bailli provincial mit sur pied les forces des villes de l'Empire ; Strasbourg y réunit ses propres soldats. Le château fut repris et l'on punit de inort les défenseurs. Cependant la guerre continua , car Jean ERBE , avec l'aide de ses parents et de ses amis , put résister longtemps encore aux forces réunies de toutes les villes de l'Alsace . L'Empereur lui-même dut intervenir.
Sources : Alsace, par Xavier Mossmann, 1853.
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ERBE
Straßburg
Frankreich
Wappen :
" Golden, ein im Schwarz erniedrigt Flug, beladen mit einem Halbmond aus Silbern.“
- Helmzier : Büste eines jungen Mannes, gekleidet in die Wappen des Schildes.
Quellen:
- General Wappenbuch aus Europe von J.B. Rietstap, 1861.
- General Wappenbuch aus Europe von J. B. Rietstap (Gouda, 1884, Berlin, 1934) (Gouda, 1887, Berlin 1937).
- General Wappenbuch aus Europe von J. B. Rietstap illustriert von Victor und Henri Rolland (1903-1926). Koloriert von Lionel Sandoz (1993-2002).
Historische und biografische Anmerkung:
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- Im Jahr 1405 hatte Walther ERBE, Sohn eines Straßburger Ritters und Angehöriger einer der besten und vornehmsten Familien, einige Diskussionen und einige Streitigkeiten mit der Stadt Straßburg.
Eines Tages wollten die Ritter von Straßburg mit ihren Dienern nach Obernai gehen, um sich mit ihm zu einigen.
Es handelte sich um Jean Sturm, den Handwerksmeister, den Herrn Henri de Müllenheim aus der Rue Brûlée, den Herrn Henri de Müllenheim, der de Landsberg genannt wird, den alten Lutolt de Müllenheim und seinen Sohn, der ebenfalls Ritter war.
Er überfiel sie und nahm den alten Lütolt und Heinrich von Müllenheim ohne jede Kriegserklärung mit, und er brachte Heinrich von Müllenheim auf eine starke Burg namens Waldsburg: Der andere Gefangene, Lütolt von Müllenheim, versprach, Kaution zu geben, weil er sehr schwer verletzt war. Die Einwohner von Straßburg erfuhren davon und marschierten in großer Zahl zur Burg, brachten Artillerie und Kanonen mit und nahmen sie nach acht Tagen ein.
Aber wenn die Belagerten sich gewehrt hätten, hätten die Straßburger trotz aller Bemühungen die Burg nicht in einem Jahr und einem Tag erobert: weil sie in der Burg genug zu essen hatten; und es waren vier von ihnen auf der Burg und Walther ERBE war nicht da.
Wenn er dort gewesen wäre, wäre es nicht so passiert; denn es war eines der schönsten Schlösser des Landes und wir finden keine Worte dafür.
Sag, wie gut er war. Und so zerstörten die Straßburger sie von Grund auf, obwohl der größte Teil der Burg denen von Rathsamhausen gehörte, und beschlagnahmten alles, was sie in der Festung fanden, zum Nachteil von Walther ERBE.
Specklin erzählte in seinen Collectanées die gleiche Geschichte.
Siehe den Auszug in Beschreibung von Hohenburg oder dem Sanct-Odilienberg, von Silbermann, 2. Auflage, herausgegeben von Strobel, Straßburg, 1835, S. 113.)
Die Burg Waldsberg befand sich auf der Nordseite der Sainte-Odile-Gruppe; Er wurde an einem Ende der heidnischen Mauer errichtet.
Seit dem 15. Jahrhundert liegt sie nur noch als Ruine auf einem steilen Felsen und ist sehr schwer zugänglich. Heute heißt diese Ruine Hagelschloss.“
Walther ERBE, dessen Schloss zerstört worden war, versuchte, von den Straßburgern Gerechtigkeit zu erwirken, doch offenbar ohne Erfolg.
Vgl. Strobel, Vaterländische Geschichte des Elsass, t. III, S. 91. Siehe noch einmal Herzog,
Chronicon Alsatie, das achte Buch, S. 134.
Es ist zu beachten, dass Specklins und Hegels Notiz fälschlicherweise das Datum 1406 statt 1405 angibt.
Quellen: Les manuscrits allemands de la Bibliothéque Nationale relatifs à l'histoire d'Alsace, par Christian Pfister, 1893.
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- Straßburg, im Jahr 1372, unter dem Episkopat Lambert, wurde das Elsass von einer Räuberbande verwüstet, deren Anführer ein Herr namens Jean ERBE war.
Er war von der Straßburger Bevölkerung zu einer zehnjährigen Verbannung verurteilt worden, weil er dem Aufruf der Stadt, von allen Adligen eine förmliche Erklärung ihrer Absicht, zur Bourgeoisie gezählt zu werden, verlangte, nicht Folge geleistet hatte.
Um sich zu rächen, stellte sich ERBE an die Spitze einer Truppe konfessionsloser Menschen und belästigte und plünderte die Straßburger, wo immer er sie traf. Der Landvogt der Provinz versammelte die Truppen der Reichsstädte und belagerte die Burg Herlisheim, wo ERBE Zuflucht gesucht hatte. Der Kerker wurde gestürmt und von den 56 dort gefundenen Räubern wurden 53 hingerichtet.
ERBE wurde verbannt und starb im Exil.
Quellen: Abrégé de l'histoire d'Alsace, à l'usage de la jeunesse par Théodore-François-Xavier Hunkler, 1840.
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- Unter den Adligen von Straßburg war es damals üblich, so zu tun, als seien sie keine Bourgeoisie, sobald man sie gemeinsamen Vorwürfen unterwerfen wollte; aber wenn sie Schutz brauchten, machten sie sich diese Qualität immer zunutze. Um dieser Unruhe ein Ende zu setzen, befahl der Magistrat im Jahr 1372 den Adligen, innerhalb von zwei Jahren das Recht der Bourgeoisie zu übernehmen. Diese Maßnahme löste große Unzufriedenheit aus. Jean ERBE, Nachkomme einer bischöflichen Offiziersfamilie, weigerte sich, sich dem zu unterwerfen, und reagierte auf das Urteil mit einer Kriegserklärung, nachdem er zu zehn Jahren Verbannung verurteilt worden war. Er rekrutierte die kühnsten Plünderer der Provinz unter seinem Banner und griff alle an
vertreibt die Einwohner von Straßburg, denen er wehrlos gegenübersteht, und stellt seine Truppen in der Burg Herrlisheim auf, die er durch einen Angriff erobert. Dieses Übermaß an Kühnheit empörte die gesamte Region; der Provinzvogt stellte die Streitkräfte der Städte des Reiches auf; Straßburg versammelte dort seine eigenen Soldaten. Die Burg wurde zurückerobert und die Verteidiger wurden schwer bestraft. Der Krieg ging jedoch weiter, denn Jean ERBE konnte mit Hilfe seiner Eltern und Freunde den vereinten Kräften aller elsässischen Städte noch lange widerstehen. Der Kaiser selbst musste eingreifen.
Quellen: Alsace, par Xavier Mossmann, 1853.
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