DESCRIPTION
D'ADELSWARD
Baron Suédois
(Lettres -patentes du roi Adolphe- Frédéric, en date du 11 décembre 1770)
Autorisé a porter en France son Titre héréditaire de Baron par décret Impérial du 1er Juillet 1866.
Nous croyons devoir reproduire, dans toute son originalité, la traduction littérale de la partie des lettres patentes concernant les armoiries de la famille d'Adelswärd en Suède, lesquelles furent délivrées, comme nous l'avons dit, au château de Stockholm, par le roi ADOLPHE-FRÉDÉRIC, le 11 décembre 1770.
En conséquence, et comme confirmation de ces lettres patentes, en vertu de notre pouvoir royal et « de nos privilèges, nous avons conféré à Jean ADELSWÄRD, son épouse, à leurs descendants directs et légitimes « du sexe masculin et féminin, nés ou à naître, la dignité et le titre de Baron, avec les modifications suivantes « aux précédentes armes qu'ils portaient, savoir :
« Un bouclier ovale, azur, blason de la noblesse, avec le chef argenté, séparé par une scie, sera placé en " saillie et au centre d'un écusson divisé en quatre par la croix de Saint- André, en argent.
« Les autres insignes du blason sont ceux de la baronnie, à savoir : En haut, une molette rouge, sur champ « d'or ; en bas, aussi sur champ d'or, une épée à deux mains d'azur passée à travers une couronne verte de « laurier ; à droite, sur champ azur, et, à gauche, sur champ rouge, repose un boulet d'or.
« Sur l'écusson figurent, tournés l'un vers l'autre deux casques de tournois ouverts et couronnés; la couronne « de baron est posée entre eux. De la couronne du casque à droite entre deux étendards, s'allongent deux pattes « de lion en or portant une couronne verte de laurier autour d'une molette rouge ; l'étendard de droite est d'or, celui de gauche est d'azur, avec hampes, franges et glands d’or ; de la couronne du casque à gauche, se dresse, « tourné vers la droite un dragon ailé, avec la queue relevée ; il présenté, avec la griffe droite : Signum cupri ( l'insigne du cuivre « Il y a pour supports deux sauvages portant sur la tête une couronne, et autour des hanches, une guirlande « de feuilles de chêne ; ils sont appuyés, celui de droite sur une bêche d'or dont le manche est trois fois entouré « par une branche de laurier vert ; celui de gauche, sur un caducée de cuivre « Telles d'ailleurs que ces armes, peintes à leurs couleurs propres, sont ci contre représentées, etc., etc. »
De nouvelles lettres patentes, accordées en 1779, érigèrent en majorat, ou fidéi commis, les mines et forges de cuivre D'ÅTVIDABERG, ainsi que les autres terres allodiales D'Adelsnäs. Ce majorat, l'un des plus importants de Suède, composé de terres, de forêts, de mines de cuivre et de fer et d'usines, justifie les armes de la famille, ainsi que leurs supports allégoriques : l'épée laurée et la molette placées dans l'écusson rappellent que la noblesse a été conférée à la famille ADELSWÄRD pour faits de guerre, tandis que les deux boulets d'or font allusion aux industries du fer et du cuivre ; le support de droite représente l'agriculture et celui de gauche le commerce.
L'aîné de la famille administre le fidéicommis et jouit des revenus ; les descendants mâles peuvent seuls en hériter ”
Le nom ADELSWÄRD tient lieu de devise : il signifie noble épée (ADEL, noble ; SWÄRD, épée).
D’ADELSWARD (Reinhold-Oscar) né à Longwy (Moselle), le 18 décembre 1811, de parents Suédois, naturalisé Français, à sa majorité, le 20 décembre 1832.
Sorti de l'école militaire de Saint-Cyr en 1833, il entra à l'école d'état major, devint capitaine dans cette arme en 1840, passa trois années en Afrique et quitta le service militaire en 1844, pour se retirer à Nancy. Il était chef de bataillon de la garde nationale de cette ville en 1848, quand il fut nommé membre de l'Assemblée constituante, puis de l'Assemblée législative en 1849. Rentré dans la vie privée, après le coup d'État du 2 décembre 1851, il s'occupa activement des questions d'économie politique, d'industrie et de liberté de conscience, et publia deux ouvrages à l'appui de ses opinions, entre autres : Considérations sur la Réformation et les lois de 1860 en Suède.
Il quitta Nancy en 1864 pour fixer sa résidence à Longwy, son pays natal, et fonda près de cette ville des établissements métallurgiques très importants qu'il dirigea avec le concours de son fils aîné, jusqu'en 1880.
Quand éclata la fatale guerre de 1870, il organisa la compagnie d'artillerie de la garde nationale de Longwy, dont il fut nommé commandant le 7 août 1870, et prit part à la défense de cette place forte jusqu'au 25 janvier 1871, date à laquelle elle tomba au pouvoir de l'ennemi. Il était Chevalier de la Légion d'honneur depuis trente et un ans quand il fut promu au grade d'officier de l'ordre, par décret du 31 décembre 1872, pour services rendus pendant la guerre. Chevalier de l'Ordre militaire de l'Épée deSuède le 1er décembre 1841, il fut nommé commandeur de 1er classe de l'Ordre de Wasa, par S. M. le roi Charles XV, le 18 mai 1861, et élevé à la dignité de Grand Croix le 5 janvier 1881 par S. M. le roi Oscar II.
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D'ADELSWARD
Swedish Baron
(Letters-patent from King Adolphe-Frédéric, dated December 11, 1770)
Authorized to bear his hereditary title of Baron in France by Imperial decree of July 1, 1866.
We believe we should reproduce, in all its originality, the literal translation of the part of the letters patent concerning the coat of arms of the Adelswärd family in Sweden, which were delivered, as we have said, to the castle of Stockholm, by the king ADOLPHE-FREDERIC, December 11, 1770.
Consequently, and as confirmation of these letters patent, by virtue of our royal power and "our privileges, we have conferred on Jean ADELSWÄRD, his wife, on their direct and legitimate descendants" of the male and female sex, born or to be born , the dignity and title of Baron, with the following modifications "to the preceding arms which they bore, namely:
“An oval shield, azure, coat of arms of the nobility, with the silver chief, separated by a saw, will be placed projecting and in the center of an escutcheon divided into four by the cross of Saint Andrew, in silver.
“The other insignia of the coat of arms are those of the barony, namely: At the top, a red wheel, on a gold field; below, also on a gold field, a two-handed sword azure passed through a green laurel wreath; on the right, on an azure field, and on the left, on a red field, rests a ball of gold.
“On the crest appear, facing each other, two open and crowned tournament helmets; the baron's crown is placed between them. From the crown of the helmet to the right, between two standards, extend two golden lion's paws bearing a green laurel crown around a red wheel; the standard on the right is Or, that on the left is Azure, with poles, fringes and tassels Or; from the crown of the helmet on the left, stands, “turned to the right, a winged dragon, with its tail raised; he presented, with the right claw: Signum cupri (the copper insignia "There are for supports two savages wearing on the head a crown, and around the hips, a garland" of oak leaves; they are leaning, that of right on a golden spade whose handle is three times surrounded "by a branch of green laurel; that on the left, on a copper caduceus "Such as these weapons, painted in their own colors, are represented here , etc., etc. "
New letters patent, granted in 1779, erected in majorat, or fidei clerk, the copper mines and forges of ÅTVIDABERG, as well as the other allodial lands of Adelsnäs. This majorat, one of the largest in Sweden, made up of land, forests, copper and iron mines and factories, justifies the arms of the family, as well as their allegorical supports: the laurel sword and the wheel placed in the crest recall that nobility was conferred on the ADELSWÄRD family for acts of war, while the two gold balls allude to the iron and copper industries; the support on the right represents agriculture and the one on the left trade.
The eldest of the family administers the trust and benefits from the income; only male descendants can inherit it”
The name ADELSWÄRD serves as a motto: it means noble sword (ADEL, noble; SWÄRD, sword).
D'ADELSWARD (Reinhold-Oscar) born in Longwy (Moselle), on December 18, 1811, of Swedish parents, naturalized French, at his majority, on December 20, 1832.
Leaving the military school of Saint-Cyr in 1833, he entered the staff school, became a captain in this weapon in 1840, spent three years in Africa and left the military service in 1844, to retire to Nancy. He was chief of battalion of the national guard of this city in 1848, when he was appointed member of the Constituent Assembly, then of the Legislative Assembly in 1849. Returned to private life, after the coup d'etat of December 2 1851, he occupied himself actively with questions of political economy, industry and freedom of conscience, and published two works in support of his opinions, among others: Considerations on the Reformation and the laws of 1860 in Sweden.
He left Nancy in 1864 to fix his residence in Longwy, his native country, and founded near this city very important metallurgical establishments which he directed with the help of his eldest son, until 1880.
When the fatal war of 1870 broke out, he organized the artillery company of the national guard of Longwy, of which he was appointed commander on August 7, 1870, and took part in the defense of this stronghold until January 25, 1871, date at which it fell into the power of the enemy. He had been a Knight of the Legion of Honor for thirty-one years when he was promoted to the rank of officer of the order, by decree of December 31, 1872, for services rendered during the war. Knight of the Military Order of the Sword of Sweden on December 1, 1841, he was appointed Commander 1st Class of the Order of Wasa, by H.M. King Charles XV, on May 18, 1861, and raised to the dignity of Grand Cross January 5, 1881 by H.M. King Oscar II.
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