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NAU de CHAMPLOUIS

NAU de CHAMPLOUIS_Paris, Île-de-France_France (2)
Ref. : COA120399

NAU DE CHAMPLOUIS

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DESCRIPTION

NAU DE CHAMPLOUIS
Paris, Île-de-France.
France

- Nau de Champlouis, baron, 7 mars 1839.
- Confirmé du titre de baron, décembre 1861.

Armoiries:
" Écartelé: aux 1 et 4, d'argent, à une rose de gueules; aux 2 et 3, de gueules, à une licorne passante d'argent. Sur le tout d'azur au chevron, accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'un croissant, le tout d'or.

Sources :
- Revue générale, biographique, historique, etc. Le Biographe universel et l'historien, par E. Pascallet, 1844.
- Armorial d'Europe par J.B.Rietstap (Gouda, 1884, Berlin, 1934) (Gouda, 1887, Berlin 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap illustré par Victor et Henri Rolland (1903-1926). Colorisé par Lionel Sandoz (1993-2002).
- Le Grand Armorial de France, par Jougla de Morénas 1935-1943, de Warren, Frantzen 1960.

Alliance:
- Marie—Caroline-Ève comtesse d’Ursel ; née 22 1 1844 ; mariée, 21 octobre 1872, à Albert-Victor baron Nau de Champlouis.

Note historique:
M. le baron NAU DE CHAMPLOUIS ( Claude-Elisabeth), commandeur de la Légion-d'Honneur, conseiller-d’État, préfet du département de la Côte-d'Or, pair de France, etc., est né à Paris, le
24 septembre 1788, d'une ancienne famille de cette ville, qui, depuis le quinzième siècle, a toujours été pourvue de charges honorables.
Claude NAU, sieur de la Boisselière, son aïeul direct à la huitième génération, avait eu un grand-oncle trésorier-général du royaume de Naples, au temps de Louis XII ; son grand-père et
son père, François et Sébastien NAU, étaient avocats en la cour du parlement de Paris.
Nau de la Boisselière fut lui-même pourvu d'une charge de conseiller du roi, auditeur ordinaire de la chambre des comptes, et, plus tard, nommé à l'une des places de secrétaire -d'état et des finances de la reine d'Écosse, Marie-Stuart, douairière de France, qui l'envoya d'abord en Espagne, puis en Écosse, pour lui servir d'agent dans ses plus importantes affaires, spécialement auprès de son fils, depuis roi d'Angleterre. Après ces négociations, la même reine le nomma conseiller et intendant de ses finances, en son conseil, établi à Paris, où il continua à la servir jusqu'à sa mort.
Un autre Nau, nommé François, frère de Nau de la Boisselière, était secrétaire de Marie-Stuart, et a figuré dans le procès de cette princesse.
Henri IV lui accorda, le 1er juillet 1600, des provisions de secrétaire ordinaire de sa chambre, et lui donna, en mai 1606, des lettres de noblesse datées de Fontainebleau, et qui furent enregistrées à la chambre des comptes dans la mê￾me année.
Claude Nau avait épousé, en 1586, Anne Dujardin, fille d'un valet-de-chambre du roi.
Son fils, Jacques NAU, sieur de Fossembaut, écuyer, fut conseiller du roi, trésorier provincial de l'extraordinaire des guerres du Languedoc et receveur-général des finances de Bourges. Un des enfants de celui-ci, Michel NAU, entrade bonne heure dans la compagnie de Jésus, et s'y fit remarquer par son savoir et sa piété. Supérieur des missions d'Orient, il y fit un long séjour, et à son retour en France, il publia plusieurs écrits, entre autres un Voyage en Terre- Sainte, qui a jeté de l'éclat sur le nom de son auteur, et que l'on consulte encore avec fruit ; M. de Châteaubriand le cite fréquemment dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem.
Jean-Joseph NAU était, en 1711, greffier en chef de la chambre du grand conseil.
Son fils, Pierre NAU, écuyer, sieur du Pont, avocat au parlement, fut pourvu de la même charge.
Claude-Thomas NAU DE CHAMPLOUIS, fils de ce dernier, et père de M. le baron Nau de Champlouis, fut conseiller au Châtelet de Paris et membre de l'assemblée des notables de la vicomté
de Paris, en 1788.
Il avait épousé Elisabeth-Henriette de la Fortelle. M. NAU DE CHAMPLOUIS, né en 1788, comme nous l'avons dit en commençant cette notice, fut élevé au collège de Justice qui suivait les cours de l'école centrale du Panthéon, érigée plus tard en lycée Napoléon ; ses succès y furent aussi nombreux que brillans, et, en 1807, il couronnait ses études par un éclatant triomphe, en remportant au concours général des lycées de Paris, le premier prix de discours français, pour la seconde fois, et trois autres prix de rhétorique.
C'est à cette occasion qu'il reçut des mains du ministre de l'intérieur, dans une séance solennelle de l'Institut de France, le prix impérial de belles-lettres décerné alors, chaque année, à l'élève de rhétorique des lycées de Paris qui avait obtenu le plus de couronnes au concours général.
Cette circonstance fixa tout naturellement l'attention du ministre, M. le comte Crétet, sur le jeune lauréat, et lui valut sa bienveillance.
M. Nau de Champlouis fut donc admis au secrétariat-général du ministre de l'intérieur, et, peu de temps après, envoyé en mission auprès de la junte formée à Florence, pour organiser la Toscane récemment réunie à la France ; il y exerça les fonctions de chef de l'administration départe￾mentale et communale jusqu'en 1809, époque, où la junte fut dissoute.
De retour à Paris, il fut attaché à une administration spéciale confiée, à sa création, à M. Vincent de Marniola, conseiller-d'état, ensuite à M. Anglès, et qui avait pour objet la direction des départements français situés au-delà des Alpes.
M. Nau de Champlouis était chef des bureaux de cette administration au mois de mars 1814.
L'année suivante, M. le comte Anglès, devenu ministre-d'état et préfet de police, proposa une place de chef de division à M. de Champlouis, qui l'accepta, mais sous la condition expresse de rester complètement étranger à la police.
Il reçut, en effet, des attributions purement administratives et fut chargé de la division du secrétariat particulier et plus tard de celle de l'administration économique de la ville de Paris.
Il fut aussi nommé secrétaire de la commission des subsistances, organisée en 1817, au moment où la cherté des grains opposait tant de difficultés à l'approvisionnement de la capitale n 1823, M. de Champlouis nommé maître des requêtes en service ordinaire au conseil-d'état, fut attaché au comité de l'intérieur, présidé alors par le baron Cuvier. Cet homme illustre portait dans la discussion des affaires, cette pénétration, cette sûreté et cette élévation de vues, ces connaissances profondes et variées qui, depuis longtemps, l'avaient mis à la tête des savants contemporains; M. de Champlouis eut le bonheur de continuer et d'achever ses études administratives sous les yeux et avec les conseils d'un tel maître. Aussi se trouva-t- il tout-à-fait à la hauteur de sa tâche, lorsque, à l'avènement du ministère Martignac, qui promettait un retour sincère vers l'esprit et les principes de la Charte, il fut appelé, par ordonnance du 4 mars 1828, à la préfecture des Vosges. Mais il ne resta pas long-temps à la tête de ce département ; il y avait à peine dix￾ huit mois qu'il l'administrait lorsque le ministère Polignac arriva aux affaires. Ce ministère, com￾me on sait, semblait impatient de sortir, dès son début, des voies tracées par la Charte : en réponse aux premières exigences qui lui furent adressées, M. de Champlouis envoya sa démission. Rendu ainsi à la vie privée, il reçut bientôt, du département dont il avait été préfet, la preuve de confiance la plus honorable : aux élections générales qui eurent lieu en juin 1830, les électeurs du département des Vosges le nommèrent député.....



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NAU DE CHAMPLOUIS
Paris, Ile de France.
France

- Nau de Champlouis, baron, March 7, 1839.
- Confirmed of the title of baron, December 1861.

Coat of arms:
" Quarterly: 1st and 4th, Argent, a rose Gules; 2nd and 3rd, Gules, a unicorn passerby Argent. Over all Azure a chevron, accompanied in chief by two mullets and in point of a crescent, the whole Or.

Sources:
- Revue générale, biographique, historique, etc. Le Biographe universel et l'historien, par E. Pascallet, 1844.
- Armorial d'Europe par J.B.Rietstap (Gouda, 1884, Berlin, 1934) (Gouda, 1887, Berlin 1937).
- Armorial général J.B. Rietstap illustré par Victor et Henri Rolland (1903-1926). Colorisé par Lionel Sandoz (1993-2002).
- Le Grand Armorial de France, par Jougla de Morénas 1935-1943, de Warren, Frantzen 1960.

Alliance:
- Marie-Caroline-Eve Countess of Ursel; born 22 1 1844; married, October 21, 1872, to Albert-Victor Baron Nau de Champlouis.

Historical note:
Baron NAU DE CHAMPLOUIS (Claude-Elisabeth), Commander of the Legion of Honor, Councilor of State, Prefect of the Côte-d'Or department, Peer of France, etc., was born in Paris , the
September 24, 1788, of an old family of this city, which, since the fifteenth century, has always been provided with honorable offices.
Claude NAU, sieur de la Boisselière, his direct ancestor in the eighth generation, had had a great-uncle treasurer-general of the kingdom of Naples, in the time of Louis XII; his grandfather and his father, François and Sébastien NAU, were lawyers in the court of the parliament of Paris.
Nau de la Boisselière was himself provided with a post of adviser to the king, ordinary auditor of the chamber of accounts, and, later, appointed to one of the positions of secretary - of state and finances of the queen. of Scotland, Marie-Stuart, Dowager of France, who sent him first to Spain, then to Scotland, to serve as his agent in his most important affairs, especially with his son, since King of England. After these negotiations, the same queen appointed him counselor and intendant of her finances, in her council, established in Paris, where he continued to serve her until his death.
Another Nau, named François, brother of Nau de la Boisselière, was secretary to Marie-Stuart, and figured in the trial of this princess.
Henri IV granted him, on July 1, 1600, provisions for ordinary secretary of his chamber, and gave him, in May 1606, letters of nobility dated from Fontainebleau, and which were registered at the Chamber of Accounts in the same year. .
Claude Nau had married, in 1586, Anne Dujardin, daughter of a valet-de-chambre to the king.
His son, Jacques NAU, sieur de Fossembaut, squire, was adviser to the king, provincial treasurer of the extraordinary wars of Languedoc and receiver-general of finances of Bourges. One of the latter's children, Michel NAU, entered the company of Jesus at an early age, and was noted there for his knowledge and his piety. Superior of the missions in the East, he stayed there for a long time, and on his return to France he published several writings, among others a Voyage en Terre-Sainte, which gave luster to the name of its author, and that we still consult with fruit; M. de Chateaubriand quotes him frequently in his Itinerary from Paris to Jerusalem.
Jean-Joseph NAU was, in 1711, chief clerk of the chamber of the Grand Council.
His son, Pierre NAU, squire, Sieur du Pont, lawyer in parliament, was provided with the same office.
Claude-Thomas NAU DE CHAMPLOUIS, son of the latter, and father of Baron Nau de Champlouis, was councilor at the Châtelet of Paris and member of the assembly of notables of the Viscount
of Paris, in 1788.
He had married Elisabeth-Henriette de la Fortelle. Mr. NAU DE CHAMPLOUIS, born in 1788, as we said at the beginning of this notice, was raised at the College of Justice which followed the courses of the central school of the Pantheon, erected later in the Lycée Napoléon; his successes there were as numerous as they were brilliant, and, in 1807, he crowned his studies with a dazzling triumph, by winning in the general competition for the Lycees of Paris, the first prize for French discourse, for the second time, and three other prizes for rhetoric.
It was on this occasion that he received from the hands of the Minister of the Interior, in a solemn session of the Institut de France, the Imperial Prize for Belles-Lettres awarded then, each year, to the student of rhetoric of the high schools in Paris which had obtained the most crowns in the general competition.
This circumstance quite naturally fixed the attention of the minister, M. le Comte Crétet, on the young laureate, and earned him his benevolence.
M. Nau de Champlouis was therefore admitted to the secretariat-general of the Minister of the Interior, and, shortly afterwards, sent on a mission to the junta formed at Florence, to organize Tuscany recently reunited with France; he exercised there the functions of head of the departmental and communal administration until 1809, when the junta was dissolved.
On his return to Paris, he was attached to a special administration entrusted, at its creation, to M. Vincent de Marniola, Councilor of State, then to M. Anglès, and whose object was the management of the French departments situated above beyond the Alps.
M. Nau de Champlouis was chief of the offices of this administration in the month of March 1814.
The following year, M. le Comte Anglès, who had become Minister of State and Prefect of Police, offered a position as head of division to M. de Champlouis, who accepted it, but on the express condition of remaining completely foreign to the police.
He received, in fact, purely administrative attributions and was responsible for the division of the private secretariat and later that of the economic administration of the city of Paris.
He was also appointed secretary of the subsistence commission, organized in 1817, at a time when the high cost of grain was causing so many difficulties in supplying the capital. of state, was attached to the interior committee, then chaired by Baron Cuvier. This illustrious man brought to the discussion of affairs that penetration, that certainty and that elevation of views, that profound and varied knowledge which, for a long time, had placed him at the head of contemporary scholars; M. de Champlouis had the happiness of continuing and completing his administrative studies under the eyes and with the advice of such a master. So he found himself quite equal to his task when, on the advent of the Martignac ministry, which promised a sincere return to the spirit and principles of the Charter, he was called, by order of March 4, 1828, to the prefecture of the Vosges. But he did not remain long at the head of this department; he had been in charge of it for barely eighteen months when the Polignac ministry took over. This ministry, as we know, seemed impatient to leave, from its beginning, the paths traced by the Charter: in response to the first demands addressed to it, M. de Champlouis sent in his resignation. Thus returned to private life, he soon received, from the department of which he had been prefect, the most honorable proof of confidence: in the general elections which took place in June 1830, the voters of the Vosges department appointed him deputy.... .



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