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ANDORRE

ANDORRE_Principauté d'Andorre._Andorre

ANDORRE

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ANDORRE

Val d'Andorre, petite république placée sous la suzeraineté de la France et de l'évêque d'Urgell, située sur le versant méridional des Pyrénées, entre la France (département de l'Ariège) et l'Espagne (province de Lérida).

Ce petit Etat s'étend dans le val d'Andorre sur un espace de 44 kilom. du N. au S., et environ 40 kilom. de l'E. à l'O.
Superf. : 452 kilom. carr.;
- 5210 habitants en 1904 (Andorrans), qui exploitent surtout les pâturages et les forêts du val d'Andorre.
- Il a pour chef-lieu Andorra, à 36 kilom. de Foix, et renferme 40 hameaux, divisés en 6 communes ou paroisses.

L'Andorre a une organisation encore féodale.
Le président de la République française et l'évêque d' Urgell portent le titre de coprinces.

Louis le Débonnaire aurait, d'après un document dont l'authenticité est plus que douteuse, donné en 815 aux vallées d'Andorre une première charte.

Disputée entre les comtes d' Urgell, les évêques de cette ville et les vicomtes de Castelbon aux prétentions desquels succédèrent, au XIIIe siècle, les comtes de Foix, l'Andorre fut organisée en 1278 par une sentence arbitrale qu'on appelle les paréages.

Le pays fut dès lors placé sous la double suzeraineté de l'évêque d' Urgell et du comte de Foix; le comté de Foix passa aux rois de Navarre, puis, à l'avènement de Henri IV, à la couronne de France.

Napoléon Ier, par un décret du 27 mars 1806, organisa les relations de la France et de l'Andorre ; le gouvernement français a un délégué permanent qui a été successivement le préfet de l'Ariège, le sous-préfet de Prades (1882), le préfet des Pyrénées-Orientales (1884).

L'évêque d' Urgell a également un délégué permanent.

Les droits des deux Les droits des deux coprinces n'ont pas été définis depuis 1278, ce qui a donné lieu à de multiples difficultés.

En réalité, l'Andorre est " une seigneurie soumise " à deux coseigneurs de nationalités différentes, et qui a dû à cette circonstance d'avoir échappé à la centralisation qui s'est produite des deux côtés des Pyrénées.

Mais la souveraineté, qui existe toujours en dehors et au-dessus des droits seigneuriaux, paraît a partenir au chef de l'Etat de France.
Quant à l'évêque d Urgell, c'est en cette qualité qu'il exerce ses droits, et en toute indépendance du gouvernement espagnol.

Chacune des six paroisses de l'Andorre a un conseil composé de deux consuls et de douze conseillers élus par les chefs de famille.

Les douze conseillers en exercice et les douze conseillers sortants forment le conseil général, qui élit le syndic procureur général et un deuxième syndic.

C'est le syndic procureur général qui exerce le pouvoir exécutif.

Chacun des deux coprinces nomme: 1° un viguier, ayant le commandement éventuel de la milice et exerçant des fonctions judiciaires, en même temps qu'il sert d'intermédiaire entre le suzerain et le procureur général; 2° un bayle.

En matière civile, les bayles jugent en premier ressort; l'appel vient devant un juge des appellations, nommé alternativement par chacun des coprinces.

Il y a un second appel possible devant celui des coprinces que choisit la partie la plus diligente; quand ce second appel est adressé au gouvernement français, il est jugé par un tribunal supérieur institué en 1884, composé de cinq membres et se réunissant à Perpignan, dont le président du tribunal civil est le président.

En matière criminelle, la juridiction est celle des corts, sorte de cour d'assises composée des deux viguiers, du juge des appellations, nommé à vie, et de deux rahmadors.

Les corts se réunissent deux fois par an.

Les prisonniers subissent leur peine en France.

Les usages et traditions des vallées, qui en constituent la législation, avec les paréages, et quelques ordonnances récentes, ont été réunis dans le Manuel Digest et dans le Politar, recueils sans caractère officiel.

Chaque année, les délégués de l'Andorre payent solennellement un tribut de 960 francs au délégué permanent du gouvernement français .

Ils payent la dîme à l'évêque.

La langue de l'Andorre est le catalan.


Sources:
- Nouveau Larousse illustré (1897-1904).
- Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, en 17 volumes (20 500 pages), Pierre Larousse, 1866 à 1877.



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