DESCRIPTION
ACINO.
Bastia. Corse..
France.
Armoiries :
" ."
Sources :
-
NOBLESSE CORSE
Le roi des Francs Charlemagne, devenu roi des Lombards, cède la Corse à la Papauté.
Il aurait conféré l’investiture de la Corse à Ugo della Colonna, patricien romain, comte de Corse, après la conquête que celui-ci en aurait faite sur les Sarrasins dans les années 780.
Le comte Ugo Colonna concéda des fiefs à ses compagnons d’armes, issus comme lui de vieilles souches romaines : Pino Savelli, Amondo Nasica, Ganelone de Maganza et autres considérés comme ancêtres des familles corses d’ancienne chevalerie.
On conclura aisément à cette époque que le titre de comte de Corse était un titre que chaque feudataire prenait dans la partie de pays qui était sous sa domination.
Le comte Bonifacio II, marquis de Toscane, chargé par Louis le Débonnaire, roi de France, de défendre l’île contre les incursions des Sarrazin (818) mourut en 846 après avoir fondé la ville qui porte son nom et laissa la souveraineté de la Corse à ses descendants qui en furent dépossédés par Béranger II, roi d’Italie (931).
En 1014, dernière attaque sarrasine de l'émir Abu Hosein Mogehid, vaincu par les navires génois et la flotte de Pise.
Lors du renouvellement de l’Eglise de Corse, le Pape Grégoire VII promet la stabilité aux corses par l’intermédiaire de son vicaire, l’évêque de Pise, Landolfo (1077).
Il dépêcha le marquis de Massa qui arriva en Corse avec l'un de ses fils, où il lutta contre tous les seigneurs insoumis pour faire apposer la paix de l’Eglise en chassant tous les « envahisseurs ».
Le pouvoir des marquis de Massa di Corsica s'étendait sur toute l'île à partir de 1095.
Profitant du déclin de l'autorité du marquis de Massa, l'aristocratie locale s'approprie leurs droits. Les premières fortifications privées sont construites. Les familles nobles s’accroissant il fallait agrandir tous ces domaines devenus trop petits pour tant de maîtres et la guerre civile éclata en Corse.
En 1195, Gênes s’empare de Bonifacio.
En 1268, Sinucello Della Rocca, dit « Giudice della Rocca » ou de Cinarca, avait eut la charge de soumettre toute la Corse avec l’aide de Pise.
Les Génois, unis aux seigneurs du Cap-Corse porte la guerre en Balagne et s'établissent à Calvi, érigeant une forteresse.
En 1297, le pape Boniface VIII crée le royaume de Sardaigne et de Corse en y investissant Jacques II, roi d’Aragon.
En 1336, une guerre éclate entre les Génois et les Aragonais. Gênes sort victorieuse du conflit mais doit alors faire face à la montée de la puissance de la noblesse corse. La Corse est génoise totalement en 1347.
En 1358, se produisit une grande jacquerie, menée par un moine semi-mythique, Sambucucciu d'Alandu, qui chassa les seigneurs de l'En deçà-des-monts (Haute-Corse).
Sambocuccio d’Alando dota d’une constitution sage les territoires affranchis désignés dès lors par le nom de « Terre de Commune ».
C’est à cette époque que naît l’institution des Caporali, sorte de tribun ou une pseudo-noblesse féodale chargés de défendre les intérêts du peuple ?
Plus tard, ces familles dites caporalices, revendiqueront leur filiation avec un "Caporal" (capurale), notable villageois ou régional, élu au Moyen Âge pour jouer un rôle d'intercession et de protection de leur village.
Les plus illustres familles caporales étaient :
Dalla Campana, d'Ortale, da Campocasso, d'Omessa, da Casta, dal Olmo, da Sant'Antonino, da Chiatra, da Matra, da Prune, dalla Corbaja, de Pancheraccia, alla Crocicchia, del Lobiodalla, Pastoreccia, de Petricaggio, da Piobetta.
1372 : l'Aragon réalise ses droits sur la Corse. Il aide Arrigo Della Rocca, descendant de Giudice, comte de Corse.
Afin de crée des partisans dans l’île dont il avait entrepris la conquête, Alphonse II, roi d’Aragon, distribua quelques lettres de noblesse (1456).
La guerre que fit la République de Gênes en Corse contre le roi d’Aragon et la noblesse corse sonne le glas des prétentions des féodaux et caporaux.
« Les gouverneurs génois ayant convié les chefs des familles nobles de l’île à un festin, leur fit trancher la tête » (P. Frégose).
Après le traité de Cateau-Cambrésis (1559), la Corse est rendu à Gênes.
Un grand nombre de Corses passèrent sur le continent et y établirent leurs familles pour y chercher fortune et parvinrent à des postes éminents.
Cependant, malgré la tyrannie génoise, aucune des maisons féodales corses n’étaient neutralisées et la noblesse était encore prépondérante.
Un des rares privilèges de la noblesse corse était de se couvrir devant le gouverneur ; un décret de 1623 y mit fin.
En 1624, quelques familles produisirent des preuves qui furent enregistrées à Gênes dans le « Registri delle Famiglie nobili di Corsica ».
Le 14 mars 1676 arrivent des exilés Grecs à qui les Génois accordent le territoire de Paomia pour protéger les Chrétiens d'Orient.
En 1729, les Corses se révoltèrent, à la suite de mauvaises récoltes et de nouvelles taxes. La résistance contre Gênes dura jusqu'à la paix de Corte qui ne sera pas respectée (1732). A la demande de Gênes, des troupes impériales commandées par le baron de Wachtendonck arrivent en Corse. Les rebelles corses sont arrêtés après le départ des Impériaux.
Le 30 janvier 1735, est adopté un règlement établissant la séparation définitive de la Corse d'avec Gênes.
Première Constitution corse rédigé en partie par un avocat corse qui avait fait carrière à Gênes Sébastien Costa. C’est la première constitution écrite au monde.
Le 25 mars 1736, débarque à Aléria, le Dimanche des Rameaux, le fameux baron Théodore de Neuhoff. Il est sans doute parent du général von Wachtendonck.
Il avait rencontré à Livourne des exilés corses : Giafferi, Ceccaldi, Aitelli, Orticoni et Sebastiano Costa. Il apparaîtrait un peu comme le "messie", et promet de n'avoir de cesse que lorsque les Génois seront tous chassés de Corse.
Il veut être roi et approuve une constitution monarchique qui prévoit que nul impôt et nulle déclaration de guerre ne sera faite sans l'accord des représentants de la Corse.
Ainsi, Théodore de Neuhof, connu sous le nom de Théodore Ier, fut le premier et le seul roi élu de toute l’histoire de la Corse. Il distribua à profusion, dit-on, les titres, les charges et armoiries, avec les honneurs de la cour.
Une défaite contre les Gênois va l’obliger de s’embarquer pour Livourne avec quelques Corses après avoir confié la régence du royaume aux marquis Hyacinthe Paoli, Louis Giafferi et Luc d'Ornano.
Par le traité de Versailles du 15 mai 1768, Gênes cède la Corse à la France en échange de sa dette envers Louis XV.
Suite à l’annexion de la Corse à la France concernant la noblesse corse, Louis XV rendit l’arrêt suivant :
« La noblesse corse peut faire ses preuves devant le Conseil supérieur de l’île, dont les arrêts serviront à perpétuité de titre et de reconnaissance de noblesse ».
« Les preuves de noblesse sont fixées à deux cents ans au moins » c’est à dire prouver sa filiation depuis 1570 ou environ.
Dans les 78 familles reconnues au Conseil supérieur il est impossible de dire combien de noms lui font défaut.
De tout ceci il faut donc conclure que si cette liste ne laisse aucun doute sur la noblesse des familles qui sont mentionnées, elle ne peut faire discuter en aucune façon les droits nobiliaires des familles qui n’y figurent pas.
On pense bien sûr, à la plupart des familles titrées par les souverains étrangers au cause des ravages que les corses ont éprouvés et qu’ils les avaient mis dans l’impossibilité de suivre de point en point les articles de l’édit royal de 1768.
1789, la Révolution éclata ; les idées nouvelles furent reçues dans l’île avec enthousiasme.
Ni la noblesse, ni le clergé en Corse n’étaient exempts d’impôts.
La protestation de quelques Sartenais contre l’abolition des titres fut le dernier soupir de la noblesse corse.
L’Empire ne ressuscita pas la noblesse, mais il conféra des titres.
Des familles corses furent ensuite anoblies par Louis XVIII, ainsi que d’autres par le roi de Wurtemberg, Napoléon III.
Ceux des titre qui furent conférés sous le premier empire ne furent pas enregistrés au Sénat par qu’il ne venait pas directement de l’empereur, mais des souverains de la confédération dont Napoléon était le protecteur.
Au titre étranger : des lettres-patentes de baron avec érection de terre, dans le royaume de Naples, furent données à Jérome de Boccheciampe et à Jean-Baptiste de Cesari, maréchaux de camp au service de Ferdinand IV.
A noter encore le titre de comte russe au diplomate Pozzo-di-Borgo.
Généralités :
ACINO ! Que dire sur ACINO ?
« Au temps qui détruit tout, l'homme répond par l'image »
ACINO est un nom qui s'accompagne d'un blason.
Origine du blason " ACINO " : " Bastia. Corse., France "
Sont-ils tous descendants d'un ancêtre commun qui s'appelait « ACINO. »
L'origine du nom de famille ACINO n'est pas une personnification du hasard.
A la vérité, les ACINO ont, eux aussi, écrit l'histoire, à l'ombre de grands personnages.
Et, les armoiries ACINO ne suffisent pas à expliquer les raisons de votre curiosité.
Toutes images « ACINO », dans l'écoulement du temps, symbolisent la permanence des ACINO dans l'Histoire.
Le sceau des ACINO scelle ainsi, la charte de la position « mortel immortel » de cette famille ?...
Héraldique ACINO.
Un désastreux préjugé hérité de la Révolution française (20 juin 1790), laissa penser que les armoiries étaient l'apanage de la noblesse.
Les nobles ne furent pas les seuls à posséder leurs blasons.
Les Etats, les villes, les provinces, les corporations, les ecclésiastiques, les laïques, les roturiers, etc. eurent leurs armoiries.
De nos jours, toute personne qui le désire, peut porter et arborer un blason.
Trop souvent, l'héraldique est considérée comme une discipline dominée des prétentions nobiliaires.
En fait, le blason permet d'identifier une famille, une personne.
Donner un « état civil » à de nombreux objets : œuvre d'art, antiquités, vaisselles, livres, etc., tout en les datant.
ACINO « Droit d'images ».
Chacun peut découvrir que son nom a laissé un « droit d'images » qui nous vient de l'Antiquité.
On nommait ainsi, en droit romain, le privilège par les patriciens seuls d'exposer, sous l'atrium de leur maison, leur propre image et celles de leurs ancêtres.
Dans certains cas, on brisait les images de ses ancêtres et on les jetait à terre pour les fouler aux pieds.
C'est ce que l'on fit plus tard avec tous les blasons et armoiries de France pendant la Révolution.
“ Nous descendons tous d'un roi et d'un pendu ”
Jean de La Bruyère, moraliste français (1645-1696).
« L’Amour à son blason. »
Honoré de Balzac (La comédie humaine, 1829 à 1850).
"Aussitôt maint esprit fécond en rêveries, Inventa le blason avec les armoiries".
Nicolas Boileau-Despréaux,homme de lettres français (1636-1711).
"Le cerf porte ses bois comme le blason de son domaine."
Sylvain Tesson, Géographe, journaliste et écrivain français (1972-).
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