DESCRIPTION
WALWEIN
Flandres
Belgique
Chrétien-Maximilien-Joseph Walwein, seigneur de Roelins, fut anobli en tant que besoin serait, créé chevalier, et obtint des supports et une couronne au lieu de bourlet, par lettres du 13 septembre 1755.
La famille Walwein est connue en Flandres depuis le treizième siècle.
Un seigneur de ce nom fut au nombre des personnages qui en 1297 furent massacrés à Ypres dans une sédition populaire et jetés par les fenêtres de Phôtel-de-ville.
Le 15 août 1326 Jean Walwein, et d'autres seigneurs ses confrères, renouvelèrent les magistrats de la ville d’Ypres et les installèrent dans leurs fonctions après les avoir nommés.
Une charte en flamand constate le fait et réunit les noms de ces magistrats.
La branche à laquelle appartient par sa mère le baron Taylor a pour auteur Pierre Walwein qui vivait à Ypres en 1478.
Vers la fin du siècle dernier, cette branche avait pour chef le grand-père du baron Taylor, M. Walwein, gouverneur du cercle de Bruges sous le règne (le Joseph Il.
Son attachement aux idées politiques et philosophiques de ce prince, l'exposa au ressentiment du peuple et après avoir vu sa maison mise au pillage et détruite, il fut forcé de fuir et vint chercher un asile en France où il est mort commandant en chef de la garde nationale de Marseille.
L'administration de M. Walwein a laissé à Bruges les plus honorables souvenirs.
Il a donné son nom à un des sas (une des écluses) et a un jardin qu’il avait eu le projet de consacrer à l’étude de la botanique et qui devait être public.
On peut rappeler aussi qu'il créa deux Bourses pour élever au collège de Bruges deux jeunes gens choisis par la ville, et que ces deux élèves ont été, l’un le célèbre bibliograpbe Van Praet, mort Conservateur de la bibliothèque royale à Paris; l'autre Legillon, peintre de genre distingué.
On conserve aux archives de Bruxelles la correspondance de M. Walwein, gouverneur du cercle de Bruges, avec Joseph lI.
Son fils, Georges Walwein fut tué à Paris dans le massacre des prisonniers de l'abbaye aux funestes journées de septembre; on trouve son nom sur la liste des victimes.
Il a laissé un fils, ancien maire de Tours, et actuellement conseiller de préfecture à Alger.
Pendant que le grand-père maternel du baron Taylor fuyait la Belgique, comme partisan d'un système de philosophie contraire aux idées catholiques, un de ses oncles paternels, le général Taylor qui avait embrassé la défense du catholicisme en Irlande était obligé, après l'expédition du général Hoche, de se réfugier aussi en France où le gouvernement l'employa comme général.
Armoiries :
"Gand - (Chevaliers du St-Empire, 13 sept. 1755)
"D'azur, au chevron, abaissé sous une trangle surmonté de deux colombes affrontées, ledit chevron accompagné de trois couleuvres ondoyantes en pals, les deux du chef affrontées, tous les meubles de l'écu d'or, sauf les colombes qui sont d'argent."
Casque couronné.
Cimier: une colombe volante d'argent.
Supports: deux lions d'or, armés et lampassés de gueules.
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