DESCRIPTION
RODIER
Auvergne
France
- Noblesse de la Haute-Auvergne, 1277.
- Pierre Rodier, chancelier, Carcassonne, 1324-1329.
- Un chancelier de France (1373), évêque de Carcassonne, 1377.
Armoiries:
" D'argent, au chevron de gueules, chargé de trois molettes d'éperon d'or, et accompagné de trois trèfles de sinople. "
Sources:
- Dictionnaire des familles de l'Auvergne, par Ambroise Tardieu, 1884.
- Nobiliaire d'Auvergne, par Bouillet, 1848.
- Dictionnaire Héraldique de l'Auvergne, par J.-B. Bouillet, 1857.
- Preuves de la noblesse d'Auvergne par le Dr de Ribier, 1907.
- Familles d’Auvergne, par le Comte Albert de Remacle (1868-1945).
Note historique de la branche aînée :
- Pierre Rodier, issu d’une famille noble de l’Auvergne, était chanoine de la Cathédrale de Limoges en 1319; il fut chargé, avec Pierre de Galard, grand maître des arbalétriers, de sommer plusieurs villes de Flandre d’accomplir le traité de paix conclu avec le roi en 1320.
- Il eut aussi mission, la même année, de coopérer à la fixation des limites des villas de Lille, de Douai et de Béthune, et, à l’avénement au trône de Charles IV, dit le Bel, en 1322, ce prince lui confia la charge de chancelier garde des sceaux, qu’il conserva jusqu’au mois de novembre 1323, époque à laquelle il fut pourvu de l’évêché de Carcassonne.
- Ni les biographes, ni les généalogistes, n’ont indiqué le lieu de naissance de Pierre Rodier; il paraît qu’il était des environs de Salers, car D. Coll nous fait connaitre le nom de
Guillaume Rodier, écuyer des montagnes d’Auvergne en 1277, et nous trouvons, à un siècle de là, ume demoiselle Agnès Rodier, qui fournit reconnaissance féodale à Rigaud de Fontanges, seigneur du lieu en 1371. Le chancelier portait:
- " D'argent, au chevron de gueules, chargé de trois molettes d'éperon d'or, et accompagné de trois trèfles de sinople. ".
- MM. de Saint-Allais et Lainé avaient d’abord avancé que des neveux du chancelier Rodier s’étaient établis à Carcassonne, et que leur postérité y subsistait en 1816 sous le nom de Rodier de Bruguière ; mais depuis lors, M. Lainé s’est rectifié ; il a dû convenir que la famille du chancelier était depuis longtemps éteinte, et que celle de Rodier de la Bruguière n’a été anoblie que postérieurement à 1700. En effet, ce nom ne figure pas dans les maintenues du Languedoc.
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RODIER
Auvergne
France
- Noblesse de la Haute-Auvergne, 1277.
- Pierre Rodier, chancelier, Carcassonne, 1324-1329.
- Un chancelier de France (1373), évêque de Carcassonne, 1377.
Coat of arms:
"Argent, a chevron Gules, charged with three spur rowels Or, and accompanied by three clover Vert."
Sources:
- Dictionary of Auvergne families, by Ambroise Tardieu, 1884.
- Nobiliary of Auvergne, by Bouillet, 1848.
- Heraldic Dictionary of Auvergne, by J.-B. Bouillet, 1857.
- Proofs of the nobility of Auvergne by Dr. de Ribier, 1907.
- Families of Auvergne, by Count Albert de Remacle (1868-1945).
Elder branch historical note:
- Pierre Rodier, from a noble family in Auvergne, was canon of Limoges Cathedral in 1319; he was charged, with Pierre de Galard, grand master of crossbowmen, to summon several towns in Flanders to fulfill the peace treaty concluded with the king in 1320.
- He also had the mission, the same year, to cooperate in fixing the limits of the villas of Lille, Douai and Béthune, and, on the accession to the throne of Charles IV, known as Le Bel, in 1322, this prince entrusted the charge of Chancellor Keeper of the Seals, which he kept until November 1323, when he was provided with the bishopric of Carcassonne.
- Neither the biographers nor the genealogists have indicated the place of birth of Pierre Rodier; it seems that he was from around Salers, because D. Coll lets us know the name of
Guillaume Rodier, squire of the mountains of Auvergne in 1277, and we find, a century later, a young lady Agnès Rodier, who provided feudal recognition to Rigaud de Fontanges, lord of the place in 1371. The chancellor bore:
- "Argent, a chevron Gules, charged with three spur rowels Or, and accompanied by three clover Vert.".
- Messrs. de Saint-Allais and Lainé had first argued that nephews of Chancellor Rodier had settled in Carcassonne, and that their descendants survived there in 1816 under the name of Rodier de Bruguière; but since then, M. Lainé has rectified himself; he had to agree that the Chancellor's family had long since died out, and that that of Rodier de la Bruguière was only ennobled after 1700. Indeed, this name does not appear in the surviving names of Languedoc.
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